Il semblerait que l’argent soit la clé de la réalisation de nombreux rêves comme le voyage, les expériences, l’apprentissage..
Il répond aux besoins de sécurité pour avoir un toit, du confort, une stabilité,… et il permet de répondre aux besoins physiologiques (manger, boire, se vêtir…)
La richesse d’un individu ne se limite pas à son compte en banque ou ses biens matériels mais à ce qu’il peut apporter aux autres (en terme de vision, de connaissances, d’expériences…).
On se rend compte très souvent que l’argent n’est pas une finalité et qu’en plus, il est possible d’avoir ce qu’on désire sans forcement utiliser beaucoup de cette ressource.
L’argent n’est qu’un moyen, la vraie valeur est dans l’humain.
L’argent est loin d’être un objectif.
Beaucoup vise à améliorer leur revenu alors qu’il devrait d’abord penser à s’améliorer eux mêmes.
La poursuite de la sécurité matérielle oriente la plupart de nos décisions, à commencer par les études et la profession choisie (ou subie).
Peut être est il préférable de gagner moins et faire quelque chose que l’on aime que gagner plus dans une activité sans intérêt.
Comme dit le proverbe: « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour. »
Si l’on regarde la pyramide des besoins de l’Homme selon Maslow
D’ailleurs l’argent arrive en première et deuxième place dans la pyramide des besoins.
Il permet de couvrir les besoins physiologiques et de sécurité.
Il participe plus ou moins au besoin d’appartenance et d’estime (selon les individus et leurs valeurs), mais le besoin d’accomplissement tout au sommet est lui plus dur à atteindre.
Une fois qu’on a comblé les 4 premiers besoins, nous avons besoin de sortir du cadre matériel, pour aller au plus profond de nous même et trouver l’épanouissement total, l’accomplissement personnel.
Cet accomplissement c’est ce qu’on appelle le revenu psychique.
Ça peut être: apporter quelque chose au monde, aider les autres ou marquer une trace dans l’histoire…
C’est d’ailleurs pour cela que beaucoup de personnes gagnant de très bons salaires changent d’orientation.
Beaucoup d’entrepreneurs sont motivés non pas directement par l’argent, mais par ce désir brulant d’accomplissement, d’apporter quelque chose au monde.
Peu de personnes essayent d’être heureuses, de remplir leur vie par une activité intéressante, une passion même si elle n’est pas spécialement lucrative.
L’argent n’est pas un but, la liberté oui et on peut-être très libre avec peu d’argent.
Ne vaut il pas mieux passer une journée à bouquiner, à faire la planche à la piscine que trader pour me dire super j’ai gagné 1000€, mais j’ai rien fait de ma journée juste gagné de l’argent qui va s’accumuler sur un compte.
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Encore plus, encore plus… pourquoi ?
L’argent ce n’est que des nombres, et les nombres ne s’arrêtent jamais, s’il faut de l’argent pour être heureux alors ta quête du bonheur risque de n’être jamais satisfaite.
La crise économique a permis d’angoisser la classe moyenne par l’instauration d’une précarité économique et psychologique.
L’image que nous renvoie les médias : pour être heureux, il faut consommer, on est bien plus heureux en Porsche qu’en Twingo, c’est une évidence qui ne souffre d’aucune contestation possible, sinon notre société s’écroule.
Pour consommer, il faut de l’argent, pour avoir de l’argent, il faut un boulot, pour avoir un boulot il faut avaler des couleuvres
Société de compétition, malheur aux vaincus, on tuerait pour garder son emploi, son salaire, son argent, sa consommation et in fine son identité dans une société marchande.
On a alors l’effet bling bling, l’important dans l’existence est l’argent qui permet d’acheter des biens de consommation qui feront envie aux autres.
N’exister que pour le regard de l’autre… et rêver d’une Rolex à 50 ans
On pourra alors jouir de sa supériorité consommatrice en vantant sa voiture, son dernier ordinateur et en attendant de son interlocuteur une forme de reconnaissance sociale et de jalousie
L’instauration du revenu de base universel et inconditionnel n’éliminera pas d’un coup de baguette magique tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés.
Cependant, en rétablissant l’autonomie de chaque personne et en reconnaissant la valeur de chaque individu, il contribuera à faire de vous des acteurs à part entière du processus de décision.
Nous aurons alors bien plus que nos rêves pour créer un monde plus beau.
Est ce que la question fondamentale n’est pas plutôt de quoi ai-je besoin à la place de qu’est ce que je désire ?
Parce qu’après tout on peut désirer des milliards de dollars mais en a-ton besoin ?
Alors attention quand même, suivre ses rêves, oui, mais de façon intelligente, sans délaisser ses besoins financiers, sinon dans la société actuelle, les rêveurs finissent par dormir sous un pont.
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