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mardi 19 février 2013
EDUCATION POSITIVE
Voici un résumé très très résumé du livre de john Gray "les enfants viennent du paradis" dans lequel il prône l'éducation positive. Il y a une alternative à l'éducation qui puni, frappe, culpabilise et fait peur ! Cette technique marche vraiment, ça demande un peu d'entrainement mais au final on est moins épuisé d'élever nos enfants et eux s'épanouissent vraiment, c'est un vrai bonheur ! Cette méthode d'éducation est basée sur 5 principes:
1 – On a le droit d’être différent
2 – On a le droit de commettre des erreurs
3 – On a le droit d’exprimer des sentiments négatifs
4 – On a le droit de réclamer d’avantage
5 – On a le droit de dire non mais il ne faut pas oublier que c’est papa et maman qui décident
Et précisément :
1 – On a le droit d’être différent
Chaque enfant est un être unique, va se développer selon un rythme qui lui est propre et il faut apprendre à respecter sa particularité. De plus les filles et les garçons ont des attentes différentes comme par exemple, les filles demandent souvent beaucoup d’attention alors qu’un garçon trop couvé aura tendance à croire qu’on ne lui fait pas confiance et une fille percevra un excès de confiance comme un signe d’indifférence. Donc inutile de comparer les enfants entre eux et sachez reconnaître leur rythme propre.
2 – On a le droit de commettre des erreurs
Tout le monde fait des erreurs c’est humain. C’est par l’exemple que les enfants prendront conscience de cela. Car c’est en voyant leurs aînés faire amende honorable que les enfants apprennent peu à peu à reconnaître leurs propres erreurs. Il est bon de dire par exemple « j’ai crié très fort et c’était une erreur, je n’aurais pas dû, excuse-moi ! » Suivant l’erreur, ou la bêtise, on peut aussi lui demander de réparer avec nous (passer un coup d’éponge si on a renversé un verre …)
3 – On a le droit d’exprimer des sentiments négatifs
Il faut permettre à l’enfant d’exprimer sa colère, sa tristesse … mais à des moments choisis sans que l’enfant se sente censuré. Il faut les écouter et dire que l’on comprend ce qui leur arrive. La seule manière de faire partager ses sentiments négatifs c’est de raconter sous forme d’histoires comment on a soit même tiré les enseignements de certaines épreuves …
4 – On a le droit de réclamer d’avantage
Un enfant qui réclame plus que ce qu’il a est souvent associé à un enfant capricieux … Les enfants doivent être libres d’exprimer leurs envies et cela leur enseignera la négociation. En autorisant votre enfant à demander davantage on en fera un personne ambitieuse qui « tente » après c’est aux parents de fixer les limites à la négociation ; il y a une différence entre céder aux caprices d’un enfant pleurnicheur et se laisser convaincre par les arguments d’un brillant négociateur !
5 – On a le droit de dire non mais il ne faut pas oublier que c’est papa et maman qui décident
Laisser les enfants dire non ça n’est pas céder à leur caprices. Mais le simple fait d’être entendu rendra votre enfant plus coopératif. Par exemple on va dire au supermarché « j’ai compris que tu étais triste car tu voulais que l’on t’achète tel jouet et papa et maman ont dit non », tu es en colère mais tu sais au final c’est papa et maman qui décident » « tiens, tu veux bien m’aider à choisir le pain ? »
A – Phase numéro un
Tout d’abord, sachez demander sans donner d’ordre
Amener l’enfant à coopérer c’est faire naître en lui la volonté d’écouter et de répondre à nos requêtes. Pour cela il suffit de remplacer le « peux-tu » par le « veux-tu » (il y a aussi le veux-tu bien, pourrais-tu qui marchent bien).
Il faut aussi abandonner les questions détournées du genre « mais pourquoi ta chambre n’est-elle toujours pas rangée ? » car l’enfant comprend « tu es vilain tu aurais dû ranger ta chambre, tu es un proc … » pour adopter les phrases directes ! Par exemple si on dit « vous faites trop de bruit » ce message négatif sous-entend « soyez moins bruyants » alors que transformé en requête positive du genre « voulez-vous faire moins de bruit ? » l’enfant s’exécutera plus facilement.
-Surtout il faut cesser de se justifier ! Par exemple inutile de dire « j’ai passé la semaine à ranger tes affaires. Je veux que tu reprennes ton bazar sur le champs » mais plutôt « voudrais-tu ramasser immédiatement tes affaires ? »
Ne prenez pas vos enfants par les sentiments et évitez les sermons. Il vaut mieux ne pas se justifier et pour amener la coopération, inviter les enfants à participer au rangement de la cambre en disant « si nous ra gons pour accueillir tes amis ? »
Pour résumer :
- demander sans donner d’ordre
- s’assurer que l’enfant se place dans une démarche de coopération et non de simple obéissance, le laisser libre de résister
- employer le verbe vouloir plutôt que pouvoir et à l’agrémenter de « s’il te plait »
- dès que possible donner une forme participative à nos requêtes en recourant à la deuxième personne de l’impératif.
B- Phase numéro deux
Ce sont les 4 façons de lever les résistances
- écouter et comprendre
- préparer et structurer
- distraire et orienter
- réguler et rythmer
C – Phase trois
L’art de la récompense ! Inutile de dire « si tu ne range pas ta chambre, tu seras punit ! » mais « si tu range vite ta chambre, nous aurons le temps d’aller au parc », annoncer une récompense si telle chose est faite (souvent ça pourra être du temps en plus pour lire un histoire, jouer ensemble …)
D – Phase quatre
Apprendre à commander. On dira par exemple d’une voix calme « je veux que tu range ta chambre ». La technique de persuasion la plus efficace consiste à réitérer ses instructions en partant du principe que l’enfant finira par céder. S’il continu à résister, ne prêtez plus attention à ses arguments et revenez à la charge en réitérant votre demande sur le même ton et si possible avec la même phrase.
Attention, ne commandez pas avec vos émotions ! et n’oubliez pas qu’on a droit à l’erreur (c’est l’exemple de tout à l’heure avec le fait de s’excuser d’avoir crié, mais surtout ne pas se justifier par une journée fatigante ou quoi que ce soit d’autre, on a fait une erreur point barre !) Bien sûr il ne sert à rien de crier !
Ensuite, commandez en positif ! Ainsi évitez la demande négative du genre « ne frappe pas ta sœur » ou l’instruction négative « je veux que tu cesses de frapper ta sœur » mais dites plutôt « je veux que tu sois gentil avec ta sœur !».
Enfin, commander n’est pas expliquer ! La période de la négociation est derrière cette phase, l’enfant a eu tout le loisir de négocier lors des trois premières phases, là il a toujours le droit de contester, mais vous restez le chef !
Pour résumer l’art de commander :
Phase 1 : demandez, n’exigez pas !
Phase 2 : écoutez et comprenez, ne sermonnez pas !
Phase 3 : offrez-lui une récompense, ne punissez pas !
Phase 4 : commandez, ne vous justifiez pas et restez calme !
Dans le bouquin il est expliqué que les enfants "attendent" qu'on soit à bout pour faire leur crise, parce qu'ils "savent" que l'on va craquer ! Mais en fait cela veut dire qu'ils sont frustrés d'un manque d'écoute, d'attention de la part des parents. Pour éviter cela il faut essayer de combler cette demande avant le pétage de plomb, peut-être passer 2 minutes à lui demander comment ça va, faire un gros câlin ... lui accorder un peu de temps en fait !
D'après le bouquin il faut essayer toutes les étapes DANS L'ORDRE et au final répéter et répéter jusqu'à ce que ton fils s'exécute/ Moi je répète peut-être 20 fois "je veux que tu t’assois dans ton siège auto " elle dit non, rigole (parce qu'au début la répétition de ma phrase l'amuse) puis quand elle voit que je ne cèderai pas car je reste sur mes positions, ben comme par enchantement elle finit par s'asseoir sans broncher. Là bien sur inutile d'en rajouter une tartine, on peut juste dire "c'est bien, tu es très sage !"
Il est difficile de rester zen quand on a eu une dure journée etc. ... mais c'est l'habitude qui va aider à ces réflexes. Ainsi, à force de demander sans ordonner, récompenser etc. ... ben on prend l'habitude et nos bibous aussi et ça se passe vachement mieux !
John (ho on peut l'appeler par son prénom, c'est un pote maintenant !) conseille d'éviter aux parents de laisser choisir un enfant avant ses 9 ans. Il vaut mieux proposer et c'est en s'opposant à NOTRE choix que l'enfant apprend à reconnaitre ses véritables envies.
Par exemple inutile de dire "que veux-tu pour le dessert ?" ou alors "tu veux le yaourt à la fraise ou à la vanille ?", il vaut mieux dire "tu prendras un yaourt à la vanille pour le dessert ?" et libre à l'enfant de dire "oui", ou encore mieux "non ! Celui à la fraise". L'air de rien en s'opposant il a dit ce qu'il voulait, il reste plus qu'au parent à lui donner le yaourt à la fraise ...
Pareil pour les questions du genre "à quoi veut-tu jouer ?" qu'il vaut mieux éviter, on dira plutôt "si on jouait à la pâte à modeler ?" et l'enfant pourra dire "oui" ou "non, si on allait plutôt au parc ?" on dira bonne idée ou alors "ha mince il pleut, ça ne va pas être possible, demain peut-être! Si on jouait alors aux petits chevaux ..." etc. ...
J'ai oublié de dire aussi qu'il vaut mieux valoriser les choix des enfants en disant que c'est une bonne idée etc. ... et aussi quand on a demandé son aide et qu'il a aidé, le valoriser avec des "on fait du bon boulot tous les deux !" ou "bravo tu y es arrivé !" (et éviter de souligner qu'il ne voulait pas le faire juste avant avec des "tu vois ça servait à rien de pleurer" ne revenez pas en arrière ... et ne soulignez que le positif !
Comment fixer des limites à votre enfant avec amour ?
L'éducation dite "positive" est la seconde chose la plus importante que vous puissiez offrir à votre enfant, après l'amour. L'objectif de cette éducation est d'aider votre enfant à intégrer les limites. Voici donc quelques conseils pour les parents afin qu’il apprenne à s'arrêter seul sans intervention extérieure. Un enfant de 4 ou 5 ans qui connaît ses propres limites est un enfant qui se sent en sécurité et qui sait qu'il peut se contrôler lui-même. Cela l'aide à avoir confiance en lui et à être fier de ses capacités, ce qui est essentiel au bon développement des enfants.
Un enfant auquel on ne pose pas de limites et qui obtient d'une manière ou d'une autre tout ce qu'il désire tentera de vous pousser à bout à la recherche de quelqu'un qui lui dise : "Non ! Ça suffit !". Un enfant, pour se sentir aimé et rassuré, a besoin de repères et donc de limites.
Comment vous, parents, pouvez-vous dispenser cette éducation positive à vos enfants?
Communiquer avec votre enfant
est capital pour son développement. A la fois en amont : dites à votre enfant ce que vous attendez de lui dans telle ou telle situation et définissez les limites qu'il n'aura pas à franchir. Anticipez les moments critiques, énoncez à l'avance les interdits et expliquez vos attentes en fonctions des évènements prévus. Gardez aussi à l'esprit, que plus l'enfant est jeune, plus il sera nécessaire de répéter les interdits et les limites plusieurs fois. Si votre enfant dépasse les limites, intervenez en lui disant que chaque fois qu'il fait cela, vous devrez l'arrêter, jusqu'à ce qu'il soit capable de le faire lui-même.
Pour que votre enfant intègre les limites à ne pas dépasser il est important de rester cohérent.
Garder le cap que l'on s'était fixé avant une crise, ne pas céder devant la colère de l'enfant est le premier moyen de lui donner des repères. L'enfant a besoin d'un parent solide, qui reste toujours à sa place de parent, un parent adulte auquel il pourra s'identifier et sur lequel il pourra s'appuyer. Il n'est pas rassuré par un parent copain.
Savoir dire " non " à son enfant, c'est aussi lui éviter des difficultés futures. Accéder à tous les désirs de votre enfant, c'est l'élever dans un monde illusoire où il croit qu'il peut tout faire. Cela ne l'aide pas à faire l'épreuve de la réalité et le rend incapable de supporter les interdits et les frustrations dans sa vie en général. De plus, la frustration est une expérience indispensable au développement psychologique et affectif de l'enfant qui doit apprendre à renoncer à la satisfaction immédiate de tous ses désirs.
Conseil pour les parents : les punitions corporelles sont à éviter.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
La fessée n'est pas une solution. Un enfant battu apprend rarement. Et s'il apprend, ce n'est qu'à refouler ses sentiments et à dissimuler sa colère. Plus tard, il exprimera à son tour sa colère et sa violence. Si nous enseignons à nos enfants que la violence règle les conflits, nous, parents, diffusons la violence comme mode de vie. La plupart d'entre nous avons reçu des fessées lorsque nous étions enfants. Il nous est difficile de ne pas réagir de même lorsque nous sommes excédés. Toutefois, lorsque nous nous montrons excessifs dans ce type de situation, nous donnons à nos enfants l'exemple d'une perte de contrôle de soi, alors que nous leur demandons justement d'apprendre à se contrôler. Lorsqu'un enfant perd le contrôle de lui-même et a besoin d'avoir des limites, il est essentiel que les parents restent calmes et qu'ils n'oublient pas que le but recherché est d'éduquer, pas de punir. Si vraiment vous vous sentez à bout lors d'une crise, isolez votre enfant dans une pièce, le temps pour vous aussi de retrouver votre calme et de faire tomber la tension avant de revenir vers votre enfant pour parler ensemble de ce qui vient de se produire. Ensuite, passez à autre chose. Sachez aussi déléguer par moment en confiant votre enfant à votre mari, à une grand-mère, une amie, un baby-sitter…pour pouvoir échapper à la responsabilité permanente qui pèse sur vos épaules.
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