Libellés
- Analyses Techniques (126)
- Bourse (général) (33)
- Psychologie (22)
- Stratégies (16)
- trades (17)
mercredi 27 février 2013
mardi 26 février 2013
lundi 25 février 2013
vendredi 22 février 2013
jeudi 21 février 2013
manip des cours ou injection de liquidités des banques centrales ...
Je préféres — et de loin — voir les indices boursiers s’envoler (à la stupéfaction générale) que chuter (ce à quoi tout le monde s’attend).
Oui, nous sommes formels, une flambée inopinée — et totalement injustifiable pour qui fait preuve d’un minimum d’honnêteté intellectuelle — des actions est infiniment plus distrayante qu’une correction de 2% ou 3%, ne serait-ce que par la teneur des commentaires qui en découlent sur les sites financiers et les forums.
Aucun doute, la hausse des marchés rend les intervenants beaucoup plus intelligents.
Une fois passés en revue les traditionnels mais toujours édifiants “les bears se sont fait déchirer”, “cé bull et pis c’est tout”, les “if you’re not long, you’re wrong” ["Si t'es pas à l'achat, t'as tort", ndlr.], les “bull, bull, bull, moi j’encaisse un max, oui Monsieur”, nous pouvons recenser des perles dignes d’Einstein de la finance. Il y a par exemple “les graphiques indiquent sans le moindre doute possible que le Dow Jones va pulvériser 14 000 pour atteindre 20 000 avant 18 mois ; le CAC 40 ira donc à 5 000 et le Nasdaq nous refera 4 500″.
Nous n’avons manqué de nous rassasier de “avec des taux aussi bas, les actions ne peuvent que monter et l’or ne peut que baisser (car en détenir n’a aucun sens dans un marché qui grimpe éternellement)”.
Non vraiment, il n’y a aucune chance que Wall Street corrige avec un VIX à 12,5 (son plancher historique) qui prouve que la poursuite de la hausse est certaine à 99,9%. Et puisque ça va monter comme une fusée, le CAC 40 a tout naturellement terminé mardi soir en tête du peloton européen avec un gain de 1,9% (après +2% à 17h29) alors que les indices américains ne gagnaient pas plus de 0,33% en moyenne après deux heures de cotation.
Compte tenu de l’actualité du jour qui tenait sur un timbre-poste (à part la publication du ZEW en Allemagne, montée en épingle afin de disposer d’une vague excuse pour justifier une hausse que personne n’a vu venir), on ne peut qu’être troublé par un tel scénario archi-haussier avec 100% des valeurs du CAC 40 en hausse à la clôture contre à peine 40% à l’ouverture.
▪ Les marchés ont choisi — une fois de plus — d’ignorer les chiffres
Les opérateurs ont fait totalement l’impasse sur des éléments chiffrés très concrets : chute des ventes d’automobiles en janvier, abaissement des prévisions de croissance en France, recul de l’indice NAHB aux Etats-Unis en février. Ils ne se sont focalisés que sur un indice “d’humeur” (le ZEW), complètement subjectif et qui apparaît aussi décorrélé de la réalité économique que les indices boursiers depuis trois mois.
Le baromètre de la confiance des milieux d’affaire en Allemagne est en effet revenu au plus haut depuis avril 2010. Il se positionne sur “tempête de ciel bleu” alors que l’économie était en décroissance au quatrième trimestre (-0,3%) et que la consommation des ménages s’effondre outre-Rhin depuis six semaines (là encore, c’est du concret), de même que la valeur du yen : deux éléments parfaitement négligeables et donc totalement ignorés.
A Wall Street, la petite dégradation de l’indice immobilier NAHB ne semblait guère plomber l’ambiance. “On suit le plan”… lequel consiste à soulever tout doucement (très, très doucement) les grands indices directeurs américains. Cela afin de les ramener au contact de leurs records absolus tout en écrasant la volatilité — ce qui permet d’encaisser la valeur temps et de faire ainsi d’une pierre deux coups.
▪ Le Dow Transport pulvérise tous les records
Mais alors que le Dow Jones (+0,38% à 14 035 points) revient à 0,9% de son zénith historique (ou le S&P 500 à 2,2% du sien à 1 531), l’ascension du Dow Transport (+1,25% à 6 020 points) ressemble à une fuite en avant digne des plus grandes bulles des 30 dernières années : la hausse atteint 14% depuis le 31 décembre et 23% depuis le 16 novembre dernier.
On peine à imaginer quel genre d’amélioration de l’économie américaine pourrait justifier cette flambée. Rappelons que cet indice tutoyait déjà ses records absolus début mars 2012 (vers 5 400 points) lorsque la croissance était anticipée à 3% fin 2012… alors qu’elle s’avère au bout du compte négative de 0,1%.
Jamais, dans toute l’histoire des indices américains, aucun indice n’a inscrit le moindre record annuel, et encore moins historique, avec une croissance sous-jacente à 0% ni avec un PIB anticipé à 2% au cours des 12 prochains mois.
A tous égards, le débordement des 6 000 par le Dow Transport (dont 80% les composantes affichent des PER astronomiques) constitue un phénomène sans précédent.
Il en va de même pour le Russell 2000 (+1% à 932 points ce mardi) : il s’envole de 20% depuis le 16 novembre et de 100 points depuis le 31 décembre (soit +12%).
Chacun de ses précédents sommets avait coïncidé avec un pic de croissance (ainsi hélas qu’une culmination du PIB américain), les opérateurs se fondant sur des perspectives de poursuite du boom économique et de taux de progression des bénéfices à deux chiffres durant plusieurs années.
Nous balayons l’objection de la “conjoncture globale” car le Russell 2000, il ne faut pas l’oublier, ne surfe pas comme le Nasdaq ou le S&P sur des perspectives de croissance mondiale étourdissantes. C’est un indice composé de valeurs moyennes censées refléter prioritairement les conditions internes anticipées sur le sol américain.
Jamais les indices US n’ont connu une telle décorrélation par rapport aux conditions économiques immédiates et futures. Dans de telles conditions, comment éviter de se poser la question suivante : mais qu’est-ce que Wall Street est en train de “pricer” aux niveaux actuels ?
Si on se fie aux marchés obligataires américains, la réponse est : une croissance désespérément lente et fragile.
Pour couronner tout ce qui précède, le VIX (12,3 en clôture hier soir) affiche son plus bas niveau depuis… 80 ans (milieu des années 30). A l’époque, les Etats-Unis connaissaient un taux d’endettement nul, avec des marchés d’actions qui entamaient à peine leur convalescence (les PER étaient loin d’être aussi tendus) — alors qu’ils sont aujourd’hui en apesanteur, comme suspendus en haut de cycle.
Nous réitérons donc la question en guise de conclusion : qu’est-ce que Wall Street est en train de “pricer” aux niveaux actuels ?
Petit indice pour la suite : le gouvernement américain pense à tailler dans les dépenses et à fermer le robinet ...
mercredi 20 février 2013
petit rappel de trade du 19/02/13 et 20/02/13 ...
PSYCHOLOGIE POSITIVE
- Générosité : 1 fois/semaine donner quelque chose (chocolat, roses, bonbons …).
- Changer ses habitudes pour en adopter des positives : si tu veux changer, il faut que tu y mettes du tiens, que ça vienne de toi. Chez soi : propre, bien ranger (inviter).
- Réapprendre à ressentir, prendre le temps : la pleine conscience, vivre pleinement l’instant présent ; prendre 2 raisins symbolisant 2 objets non identifiés, les décrire, les écouter, les passer sur les lèvres, dans la bouche.
- Le mouvement source de bonheur : être bien dans son corps (6000 pas/jour, sport). On se fiche du regard des autres : mouvements bizarres (lapin, lézard, araignée, ours…), crier en donnant les coups, faire sortir, évacuer, se libérer des tensions.
- Se redéfinir, réfléchir sur soi-même, ses valeurs : l’exercice du 85e anniversaire idéal ; s’imaginer par écrit ce que l’on veut laisser à cet âge à sa famille ‘les valeurs profondes) en prenant conscience des valeurs essentielles à son bonheur.
- La méditation : 1 fois/jour (15 mn jusqu’à 45mn)
- Repousser ses limites mentales : saut à l’élastique, marcher sur les braises, …
- Câlins gratuits.
- Lâcher prise : Activités de plein air (sport et nature, activité nouvelle), on ne peut pas tout maîtriser, s’adapter, lâcher prise.
- Faire des compliments : 5 compliments/1 reproche ; dire ce qui va bien pour une vie de famille plus harmonieuse.
- Eprouver de la gratitude, dire merci.
- Tout donner, aller au bout : « t’inquiètes pas, on est avec toi, on ne te lâche pas, on ne te lâche pas ! » ; ne pas se conditionner en se disant que ça va être dur, on en sait rien et pas la peine de se rajouter des barrières.
- Reconnaître ses pires défauts : écrire ce qui nous fait le plus mal, ce qui a le plus d’impact négatif (ex : coincé, froid, distant, incapable, bon à rien, feignant,…) ; 3 choses dites à haute voix (ballon d’Hélium) en déformant la voix ça les rend ridicules, permet de les relativiser, permet d’en rire ; on peut les laisser passer et ne pas les croire apprendre à rire de soi est un bon moyen de venir à bout de ses complexes ; souvent on est notre 1er obstacle au bonheur, coincé par nos certitudes et nos habitudes autodérision.
- Sourire plus : se faire prendre en photo en train de sourire tous les matins s’ouvrir au monde extérieur ; sourire créer plus de lien social et allonge notre espérance de vie.
- 1 esprit sain dans 1 corps sain : alimentation (diversifiée : fruits, légumes) + exercices physiques.
- Se focaliser sur les points positifs et se concentrer sur ce qu’on a réussi : un état d’esprit positif peut doubler les perfs. L’expérience du bowling (activité collective) : se focaliser sur les points positifs de son jeu et se concentrer sur tout ce qu’on a réussi (même si on glisse : en rigoler). Ce sur quoi on se concentre a tendance à grandir : + ++ ; - --.
- Retrouver du plaisir dans les petites choses du quotidien : pour mieux profiter de la vie ; un instant banal comme manger peut se transformer en un instant de découverte (les yeux fermés).
- Le yoga du rire (endorphine) : rire sans forcément être joyeux ; rythme : Ah Ah AhAhAh ; doigts vers soi, doigts vers les autres, danse : 1,2,3 avec pied à gauche, pied à droite. Rire met le cerveau en état de jubilation (endorphine sécrétée).
- Prendre le recul nécesaire pour traiter les problèmes ; cela ne sert à rien de tout vouloir faire tout bien du 1er coup: relier 9 points avec 4 lignes ; développe l’intuition et la créativité optimisme ; ne sert à rien de vouloir tout faire tout bien du 1er coup : savoir sortir du cadre. Au départ on est confiné à l’intérieur du problème et il faut savoir prendre du recul et regarder le problème d’une autre façon afin de trouver une solution créative en sortant du cadre = pleine conscience et bousculer les idées recues, les à priori plus de choix de libertés.
- Essayer : la meilleure façon de savoir si on peut le faire ; ne pas se conditionner en se disant que ça va être dur, on en sait rien et pas la peine de se rajouter des barrières.
- Les grandes valeurs : volontariat ; fait vivre plus longtemps, diminue le risque de maladie cardiovasculaire, diminue le risque de dépression ; faire du bien fait du bien.
- Le karaoké devant ses proches (amis, famille) : prendre du plaisir, se lâcher sans retenu, être à l’aise avec le regard des autres.
- Se remettre en cause et maîtriser son destin : le problème ce n’est pas les autres.
- 2 mn/jour de posture de confiance (jambes allongées, mains derrière la tête, dos en appui sur le dossier de la chaise): avant la demande d’une augmentation, un entretien d’embauche.
- 5 bonjours/jour.
- Lâcher prise par rapport au regard des autres : ensuite s’amuser, danser, se faire plaisir, se lâcher, faire sans se demander si on fait bien ou non.
- Body scan : s’allonger et prendre attention à chaque partie du corps afin de voir ls tensions, puis en se détendant les faire disparaitre.
- S’accepter tel que l’on est : pour être heureux s’accepter sans se focaliser sur ses défauts (physiques) parfois imaginaires. Ne pas se juger, se faire masser.
- Se dépasser physiquement : ne pas se chercher d’excuses et s’adapter à la situation sans la subir ; lâcher prise, s’abandonner, accepter de perdre le contrôle, de ne pas tout maîtriser afin d’en profiter pleinement.
- Aller au bout physiquement et mentalement : corps à corps.
- S’accommoder des pensées négatives : ne pas essayer de chasser les pensées négatives mais s’en accommoder et profiter de ce qui nous entoure, du moment présent, de nous même … ex : penser à 1 ours blanc fait reculer de 3 pas ; symbolise les pensées négatives qui nous accapare ; en essayant d’éliminer une pensée négative on loupe ce qui se passe autour de nous ; s’en accommoder afin d’éviter le train de pensées négatives (1 puis 1 autre, etc….). Penser aux choses concrètes permet d’arrêter de ruminer des pensées négatives (par ex : jardinage, …) une satisfaction en ayant fini : planter une fleur en pensant qu’elle grandira et deviendra belle …
- Ecrire 3 choses qui nous ont plu, fait sourire, amusé : développe son estime et sa confiance en soi ; on devient plus attentif aux petites et belles choses de la vie (trésors inattendus et qui nous font du bien).
- Bien dormir : plus de café et d’excitant 6h avant de dormir, bannir graisse et sucre avant de dormir (digestion). Un sommeil réparateur renforce la concentration et prédispose à une meilleure bonne humeur.
- Lâcher prise, contrôle sur soi-même : (accrobranche) repousser ses limites et ses peurs ; communication, entraide, donner des conseils, demander ; si tu as envie d’essayer : le faire, ensuite on est heureux et cela évite de se gâcher le quotidien.
mardi 19 février 2013
EDUCATION POSITIVE
Voici un résumé très très résumé du livre de john Gray "les enfants viennent du paradis" dans lequel il prône l'éducation positive. Il y a une alternative à l'éducation qui puni, frappe, culpabilise et fait peur ! Cette technique marche vraiment, ça demande un peu d'entrainement mais au final on est moins épuisé d'élever nos enfants et eux s'épanouissent vraiment, c'est un vrai bonheur ! Cette méthode d'éducation est basée sur 5 principes:
1 – On a le droit d’être différent
2 – On a le droit de commettre des erreurs
3 – On a le droit d’exprimer des sentiments négatifs
4 – On a le droit de réclamer d’avantage
5 – On a le droit de dire non mais il ne faut pas oublier que c’est papa et maman qui décident
Et précisément :
1 – On a le droit d’être différent
Chaque enfant est un être unique, va se développer selon un rythme qui lui est propre et il faut apprendre à respecter sa particularité. De plus les filles et les garçons ont des attentes différentes comme par exemple, les filles demandent souvent beaucoup d’attention alors qu’un garçon trop couvé aura tendance à croire qu’on ne lui fait pas confiance et une fille percevra un excès de confiance comme un signe d’indifférence. Donc inutile de comparer les enfants entre eux et sachez reconnaître leur rythme propre.
2 – On a le droit de commettre des erreurs
Tout le monde fait des erreurs c’est humain. C’est par l’exemple que les enfants prendront conscience de cela. Car c’est en voyant leurs aînés faire amende honorable que les enfants apprennent peu à peu à reconnaître leurs propres erreurs. Il est bon de dire par exemple « j’ai crié très fort et c’était une erreur, je n’aurais pas dû, excuse-moi ! » Suivant l’erreur, ou la bêtise, on peut aussi lui demander de réparer avec nous (passer un coup d’éponge si on a renversé un verre …)
3 – On a le droit d’exprimer des sentiments négatifs
Il faut permettre à l’enfant d’exprimer sa colère, sa tristesse … mais à des moments choisis sans que l’enfant se sente censuré. Il faut les écouter et dire que l’on comprend ce qui leur arrive. La seule manière de faire partager ses sentiments négatifs c’est de raconter sous forme d’histoires comment on a soit même tiré les enseignements de certaines épreuves …
4 – On a le droit de réclamer d’avantage
Un enfant qui réclame plus que ce qu’il a est souvent associé à un enfant capricieux … Les enfants doivent être libres d’exprimer leurs envies et cela leur enseignera la négociation. En autorisant votre enfant à demander davantage on en fera un personne ambitieuse qui « tente » après c’est aux parents de fixer les limites à la négociation ; il y a une différence entre céder aux caprices d’un enfant pleurnicheur et se laisser convaincre par les arguments d’un brillant négociateur !
5 – On a le droit de dire non mais il ne faut pas oublier que c’est papa et maman qui décident
Laisser les enfants dire non ça n’est pas céder à leur caprices. Mais le simple fait d’être entendu rendra votre enfant plus coopératif. Par exemple on va dire au supermarché « j’ai compris que tu étais triste car tu voulais que l’on t’achète tel jouet et papa et maman ont dit non », tu es en colère mais tu sais au final c’est papa et maman qui décident » « tiens, tu veux bien m’aider à choisir le pain ? »
A – Phase numéro un
Tout d’abord, sachez demander sans donner d’ordre
Amener l’enfant à coopérer c’est faire naître en lui la volonté d’écouter et de répondre à nos requêtes. Pour cela il suffit de remplacer le « peux-tu » par le « veux-tu » (il y a aussi le veux-tu bien, pourrais-tu qui marchent bien).
Il faut aussi abandonner les questions détournées du genre « mais pourquoi ta chambre n’est-elle toujours pas rangée ? » car l’enfant comprend « tu es vilain tu aurais dû ranger ta chambre, tu es un proc … » pour adopter les phrases directes ! Par exemple si on dit « vous faites trop de bruit » ce message négatif sous-entend « soyez moins bruyants » alors que transformé en requête positive du genre « voulez-vous faire moins de bruit ? » l’enfant s’exécutera plus facilement.
-Surtout il faut cesser de se justifier ! Par exemple inutile de dire « j’ai passé la semaine à ranger tes affaires. Je veux que tu reprennes ton bazar sur le champs » mais plutôt « voudrais-tu ramasser immédiatement tes affaires ? »
Ne prenez pas vos enfants par les sentiments et évitez les sermons. Il vaut mieux ne pas se justifier et pour amener la coopération, inviter les enfants à participer au rangement de la cambre en disant « si nous ra gons pour accueillir tes amis ? »
Pour résumer :
- demander sans donner d’ordre
- s’assurer que l’enfant se place dans une démarche de coopération et non de simple obéissance, le laisser libre de résister
- employer le verbe vouloir plutôt que pouvoir et à l’agrémenter de « s’il te plait »
- dès que possible donner une forme participative à nos requêtes en recourant à la deuxième personne de l’impératif.
B- Phase numéro deux
Ce sont les 4 façons de lever les résistances
- écouter et comprendre
- préparer et structurer
- distraire et orienter
- réguler et rythmer
C – Phase trois
L’art de la récompense ! Inutile de dire « si tu ne range pas ta chambre, tu seras punit ! » mais « si tu range vite ta chambre, nous aurons le temps d’aller au parc », annoncer une récompense si telle chose est faite (souvent ça pourra être du temps en plus pour lire un histoire, jouer ensemble …)
D – Phase quatre
Apprendre à commander. On dira par exemple d’une voix calme « je veux que tu range ta chambre ». La technique de persuasion la plus efficace consiste à réitérer ses instructions en partant du principe que l’enfant finira par céder. S’il continu à résister, ne prêtez plus attention à ses arguments et revenez à la charge en réitérant votre demande sur le même ton et si possible avec la même phrase.
Attention, ne commandez pas avec vos émotions ! et n’oubliez pas qu’on a droit à l’erreur (c’est l’exemple de tout à l’heure avec le fait de s’excuser d’avoir crié, mais surtout ne pas se justifier par une journée fatigante ou quoi que ce soit d’autre, on a fait une erreur point barre !) Bien sûr il ne sert à rien de crier !
Ensuite, commandez en positif ! Ainsi évitez la demande négative du genre « ne frappe pas ta sœur » ou l’instruction négative « je veux que tu cesses de frapper ta sœur » mais dites plutôt « je veux que tu sois gentil avec ta sœur !».
Enfin, commander n’est pas expliquer ! La période de la négociation est derrière cette phase, l’enfant a eu tout le loisir de négocier lors des trois premières phases, là il a toujours le droit de contester, mais vous restez le chef !
Pour résumer l’art de commander :
Phase 1 : demandez, n’exigez pas !
Phase 2 : écoutez et comprenez, ne sermonnez pas !
Phase 3 : offrez-lui une récompense, ne punissez pas !
Phase 4 : commandez, ne vous justifiez pas et restez calme !
Dans le bouquin il est expliqué que les enfants "attendent" qu'on soit à bout pour faire leur crise, parce qu'ils "savent" que l'on va craquer ! Mais en fait cela veut dire qu'ils sont frustrés d'un manque d'écoute, d'attention de la part des parents. Pour éviter cela il faut essayer de combler cette demande avant le pétage de plomb, peut-être passer 2 minutes à lui demander comment ça va, faire un gros câlin ... lui accorder un peu de temps en fait !
D'après le bouquin il faut essayer toutes les étapes DANS L'ORDRE et au final répéter et répéter jusqu'à ce que ton fils s'exécute/ Moi je répète peut-être 20 fois "je veux que tu t’assois dans ton siège auto " elle dit non, rigole (parce qu'au début la répétition de ma phrase l'amuse) puis quand elle voit que je ne cèderai pas car je reste sur mes positions, ben comme par enchantement elle finit par s'asseoir sans broncher. Là bien sur inutile d'en rajouter une tartine, on peut juste dire "c'est bien, tu es très sage !"
Il est difficile de rester zen quand on a eu une dure journée etc. ... mais c'est l'habitude qui va aider à ces réflexes. Ainsi, à force de demander sans ordonner, récompenser etc. ... ben on prend l'habitude et nos bibous aussi et ça se passe vachement mieux !
John (ho on peut l'appeler par son prénom, c'est un pote maintenant !) conseille d'éviter aux parents de laisser choisir un enfant avant ses 9 ans. Il vaut mieux proposer et c'est en s'opposant à NOTRE choix que l'enfant apprend à reconnaitre ses véritables envies.
Par exemple inutile de dire "que veux-tu pour le dessert ?" ou alors "tu veux le yaourt à la fraise ou à la vanille ?", il vaut mieux dire "tu prendras un yaourt à la vanille pour le dessert ?" et libre à l'enfant de dire "oui", ou encore mieux "non ! Celui à la fraise". L'air de rien en s'opposant il a dit ce qu'il voulait, il reste plus qu'au parent à lui donner le yaourt à la fraise ...
Pareil pour les questions du genre "à quoi veut-tu jouer ?" qu'il vaut mieux éviter, on dira plutôt "si on jouait à la pâte à modeler ?" et l'enfant pourra dire "oui" ou "non, si on allait plutôt au parc ?" on dira bonne idée ou alors "ha mince il pleut, ça ne va pas être possible, demain peut-être! Si on jouait alors aux petits chevaux ..." etc. ...
J'ai oublié de dire aussi qu'il vaut mieux valoriser les choix des enfants en disant que c'est une bonne idée etc. ... et aussi quand on a demandé son aide et qu'il a aidé, le valoriser avec des "on fait du bon boulot tous les deux !" ou "bravo tu y es arrivé !" (et éviter de souligner qu'il ne voulait pas le faire juste avant avec des "tu vois ça servait à rien de pleurer" ne revenez pas en arrière ... et ne soulignez que le positif !
Comment fixer des limites à votre enfant avec amour ?
L'éducation dite "positive" est la seconde chose la plus importante que vous puissiez offrir à votre enfant, après l'amour. L'objectif de cette éducation est d'aider votre enfant à intégrer les limites. Voici donc quelques conseils pour les parents afin qu’il apprenne à s'arrêter seul sans intervention extérieure. Un enfant de 4 ou 5 ans qui connaît ses propres limites est un enfant qui se sent en sécurité et qui sait qu'il peut se contrôler lui-même. Cela l'aide à avoir confiance en lui et à être fier de ses capacités, ce qui est essentiel au bon développement des enfants.
Un enfant auquel on ne pose pas de limites et qui obtient d'une manière ou d'une autre tout ce qu'il désire tentera de vous pousser à bout à la recherche de quelqu'un qui lui dise : "Non ! Ça suffit !". Un enfant, pour se sentir aimé et rassuré, a besoin de repères et donc de limites.
Comment vous, parents, pouvez-vous dispenser cette éducation positive à vos enfants?
Communiquer avec votre enfant
est capital pour son développement. A la fois en amont : dites à votre enfant ce que vous attendez de lui dans telle ou telle situation et définissez les limites qu'il n'aura pas à franchir. Anticipez les moments critiques, énoncez à l'avance les interdits et expliquez vos attentes en fonctions des évènements prévus. Gardez aussi à l'esprit, que plus l'enfant est jeune, plus il sera nécessaire de répéter les interdits et les limites plusieurs fois. Si votre enfant dépasse les limites, intervenez en lui disant que chaque fois qu'il fait cela, vous devrez l'arrêter, jusqu'à ce qu'il soit capable de le faire lui-même.
Pour que votre enfant intègre les limites à ne pas dépasser il est important de rester cohérent.
Garder le cap que l'on s'était fixé avant une crise, ne pas céder devant la colère de l'enfant est le premier moyen de lui donner des repères. L'enfant a besoin d'un parent solide, qui reste toujours à sa place de parent, un parent adulte auquel il pourra s'identifier et sur lequel il pourra s'appuyer. Il n'est pas rassuré par un parent copain.
Savoir dire " non " à son enfant, c'est aussi lui éviter des difficultés futures. Accéder à tous les désirs de votre enfant, c'est l'élever dans un monde illusoire où il croit qu'il peut tout faire. Cela ne l'aide pas à faire l'épreuve de la réalité et le rend incapable de supporter les interdits et les frustrations dans sa vie en général. De plus, la frustration est une expérience indispensable au développement psychologique et affectif de l'enfant qui doit apprendre à renoncer à la satisfaction immédiate de tous ses désirs.
Conseil pour les parents : les punitions corporelles sont à éviter.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
La fessée n'est pas une solution. Un enfant battu apprend rarement. Et s'il apprend, ce n'est qu'à refouler ses sentiments et à dissimuler sa colère. Plus tard, il exprimera à son tour sa colère et sa violence. Si nous enseignons à nos enfants que la violence règle les conflits, nous, parents, diffusons la violence comme mode de vie. La plupart d'entre nous avons reçu des fessées lorsque nous étions enfants. Il nous est difficile de ne pas réagir de même lorsque nous sommes excédés. Toutefois, lorsque nous nous montrons excessifs dans ce type de situation, nous donnons à nos enfants l'exemple d'une perte de contrôle de soi, alors que nous leur demandons justement d'apprendre à se contrôler. Lorsqu'un enfant perd le contrôle de lui-même et a besoin d'avoir des limites, il est essentiel que les parents restent calmes et qu'ils n'oublient pas que le but recherché est d'éduquer, pas de punir. Si vraiment vous vous sentez à bout lors d'une crise, isolez votre enfant dans une pièce, le temps pour vous aussi de retrouver votre calme et de faire tomber la tension avant de revenir vers votre enfant pour parler ensemble de ce qui vient de se produire. Ensuite, passez à autre chose. Sachez aussi déléguer par moment en confiant votre enfant à votre mari, à une grand-mère, une amie, un baby-sitter…pour pouvoir échapper à la responsabilité permanente qui pèse sur vos épaules.lundi 18 février 2013
samedi 16 février 2013
l'objectif : votre allié ?
En quoi un objectif de trading est nécessaire ?
On peut classer les bonnes raisons de délimiter un objectif de trading sous plusieurs catégories :
- Motivation :
L’argent que nous manipulons en trading est extrêmement virtuel. Nous sommes bien loin du salaire mensuel ou hebdomadaire qui va payer le loyer !
En trading, tout va très vite, nous pouvons tous avoir un beau gain à 10h, revenir à 0 à 10h10 et finir laminé par une perte à 10h15 ! Ainsi, même les gains ou les pertes « consommées » ont tendance à rester psychologiquement « latentes ». En effet, je peux perdre mes gains à chaque trade, et je peux amoindrir mes pertes de la même manière. Cela ne dépend plus vraiment de notre compétence, de notre travail ou des autres. A chaque fois que nous rentrons sur les marchés, nous avons une probabilité de gagner et une probabilité de perdre et le résultat immédiat ne dépend, au fond, que peu de nous.
Délimiter un objectif revient donc à donner une réalité comptable à nos résultats. Il ne s’agit plus d’une somme dans l’absolue, variable rapidement et potentiellement utilisable, mais d’une prospective claire qui donne de la force dans l’adversité. Cette force peut nous aider à respecter une stratégie, à digérer une perte ou même, à mieux vivre notre vie en dehors du trading. Cet objectif est un point fixe et clair dans le lointain, parfois brumeux. La motivation qu’il génère devient un garde-fou contre des dérives comportementales et nous aide à mieux gérer nos émotions.
- Emotion :
L’objectif est rassurant, outre le fait qu’il donne plus de réalité à l’activité et qu’il est mobilisateur ; l’objectif nous pousse à prendre du recul car il regarde vers l’avenir, et il ne butte pas sur aujourd’hui.
Quand l’objectif du jour n’est pas remplis, ou que nous avons réalisé une perte, il est là pour nous dire : «tant pis, je sais que c’est pourtant possible, demain est un autre jour !». Un objectif bien calculé nous propulse vers notre destin et nous aide à accepter les désagréments immédiats.
Dans l’autre sens, un objectif journalier atteint nous aide à passer à autre chose, à vivre notre vie ailleurs que devant nos écrans, à célébrer la petite victoire du jour. Sans objectif, le trading est sans fin, et nombre de traders pour compte propre sont totalement obsédés par leur station, incapables de penser à autre chose, avec constamment la sensation, s’ils ne sont pas à leur poste qu’ils sont en train de « rater » quelque chose.
Nous tradons pour vivre, et nous ne vivons pas pour trader, un objectif nous aide a faire cette distinction.
- Confrontation :
L’exercice de fixer un objectif peut aussi nous mettre en face de nos propres contradictions. Voici un exemple fictif : je suis débutant, je travaille toute la journée, j’ai une famille et j’ai un capital de 5000e que je trade pour acheter une voiture de 15ke dans un an. Cela revient à dire que je veux gagner 300% par an, soit 25% par mois. Je vais devoir trouver un système qui me permette de réaliser cet objectif ambitieux, voire fantaisiste … Vous l’avez donc compris, l’objectif à l’incroyable utilité de mettre nos ressources face à nos attentes et d’en éprouver la possibilité. Si mon objectif est délirant, je vais prendre des risques déraisonnés et risque fort de rouler à vélo !
-Mise en place d’une politique de risque cohérente :
La connaissance de notre objectif nous permets de délimiter clairement ce que nous sommes prêts à perdre, par position, par jour, par mois…Parce que cela fonctionne dans les 2 sens, évidemment ! Nombre de trader délimitent un target et un stop loss sur chaque position. Alors pourquoi ne pas le faire avec l’ensemble du système ? Avoir un objectif clair permet d’affiner sa politique de risque. Si j’ai un target a 4 ticks et un stop à 20, j’ai tout intérêt d’avoir un bon pourcentage de trade gagnants, car pour celui que je pers, je dois en faire 5 qui gagnent ! Connaitre son objectif offre donc le confort de mettre en place une politique de risque en concordance avec un système.
Comment fixer mon objectif ?
Il existe une technique plutôt ancienne et intéressante : l’objectif SMART :
« il n’est pas de vent favorable a celui qui ne sait où il va »
Voici quelques questions à se poser pour définir un objectif porteur:
-Spécifique ?
Votre objectif de résultat doit éviter tout aspect subjectif (ex: devenir riche, avoir de bons résultats…)
Exemple d’objectif spécifique : 10pips/jour – 2 trades gagnants – 200e – 0.5% de mon capital
-Mesurable ?
-Accessible ?:
Puis-je l’atteindre avec mes moyens ? N’est-il pas trop accessible, trop ambitieux ?
Avec quel moyen vais-je y accéder :
Aspects matériels : bureau, station, broker, compte en banque…..
Ressources : formation, temps, capital
États: votre état physique et psychologique, l’état du marché (tendance?)
Réaliste ?
Puis-je l’insérer dans mon emploi du temps ?
Ai je le capital nécessaire?
Temporellement défini ?
Quand?
Les obstacles qui vous empêchent de bien formuler votre objectif :
Non réalisme
Objectif visé ne dépend pas de vous ( vous ne commandez pas le marché)
Manque de motivation par rapport à l’objectif visé
Manque d’autonomie de décision
Manque d’expérience par rapport à l’objectif visé
Objectif visé en contradiction avec votre vision et votre mission
Objectif formulé négativement (je ne veux pas……..)
Mais comment adapter la technique SMART au trading ? Quels sont les facteurs préalables à prendre en compte pour calculer un objectif cohérent ?
- Faire le point sur vos ressources : temps, niveau de compétence, capital. Vous devez avoir une vision claire de ce que vous pouvez mettre sur la table.
- Etudier les différents types de systèmes possibles qui correspondent à vos ressources. Si vous avez peu de temps à y accorder, le soir par exemple, vous devrez réfléchir à une stratégie sur une échelle de temps assez longue, si votre capital est faible, vous devez aussi agir en conséquence.
- Les ressources pragmatiques analysées, vous devez prendre en compte vos ressources internes : votre résistance au stress, votre aversion au risque, votre patience, votre discipline etc… Quels sont, humainement, vos points forts pour pratiquer le trading ?
- Comment vos points forts peuvent vous être utiles dans votre système ? Le système doit servir ce que vous êtes et non l’inverse, cela peut prendre beaucoup de temps de le trouver , cela dépendra de votre implication , mais aussi de la sincérité avec laquelle vous regardez vos forces et vos faiblesses. Nous avons tous tendance a nous évaluer différents de ce que nous sommes. Etablir un bon système passe par la case “connaissance de soi” voila pourquoi le temps nécessaire a cette recherche est très variable d’une personne a l’autre.
- Le système trouvé et testé, délimitez ce que vous pouvez attendre de ce système dans votre situation. Prenez en compte vos tailles de position, votre résistance mentale, votre temps etc… Ne vous contentez pas de la réponse des back-test mais réfléchissez bien à ce que vous, dans votre situation, vous êtes en mesure d’attendre de votre système.
Ce travail effectué, temporisez-le et définissez des objectifs différents par rapport aux échelles de temps : jour, semaine, mois. Nous savons parfaitement que nous ne réaliserons par tous les jours notre objectif ; je vous déconseille donc de calculer votre objectif mensuel en multipliant l’objectif journalier par 20 ; car c’est en dehors de la réalité ! D’après-vous, combien de jours par mois pouvez-vous remplir votre objectif ? Et les jours où vous ne le réalisez pas sont des jours de pertes ou de gains plus faibles? Temporisez vos objectifs afin qu’ils soient motivants et ambitieux, certes, mais atteignables et réalistes surtout ! Sans quoi, cet outil merveilleux risque de devenir votre principal ennemi. Un objectif mal fixé engendre démotivation, prise de risques excessifs, stress…etc…
L’objectif ne doit pas être choisis en fonction de ce que vous souhaitez, mais fixé, clairement et en cohérence avec votre réalité.