jeudi 21 février 2013

AT du 21/02/2013 ; VAD sur rebond


manip des cours ou injection de liquidités des banques centrales ...

Je préféres — et de loin — voir les indices boursiers s’envoler (à la stupéfaction générale) que chuter (ce à quoi tout le monde s’attend).

Oui, nous sommes formels, une flambée inopinée — et totalement injustifiable pour qui fait preuve d’un minimum d’honnêteté intellectuelle — des actions est infiniment plus distrayante qu’une correction de 2% ou 3%, ne serait-ce que par la teneur des commentaires qui en découlent sur les sites financiers et les forums.

Aucun doute, la hausse des marchés rend les intervenants beaucoup plus intelligents.

Une fois passés en revue les traditionnels mais toujours édifiants “les bears se sont fait déchirer”, “cé bull et pis c’est tout”, les “if you’re not long, you’re wrong” ["Si t'es pas à l'achat, t'as tort", ndlr.], les “bull, bull, bull, moi j’encaisse un max, oui Monsieur”, nous pouvons recenser des perles dignes d’Einstein de la finance. Il y a par exemple “les graphiques indiquent sans le moindre doute possible que le Dow Jones va pulvériser 14 000 pour atteindre 20 000 avant 18 mois ; le CAC 40 ira donc à 5 000 et le Nasdaq nous refera 4 500″.

Nous n’avons manqué de nous rassasier de “avec des taux aussi bas, les actions ne peuvent que monter et l’or ne peut que baisser (car en détenir n’a aucun sens dans un marché qui grimpe éternellement)”.

Non vraiment, il n’y a aucune chance que Wall Street corrige avec un VIX à 12,5 (son plancher historique) qui prouve que la poursuite de la hausse est certaine à 99,9%. Et puisque ça va monter comme une fusée, le CAC 40 a tout naturellement terminé mardi soir en tête du peloton européen avec un gain de 1,9% (après +2% à 17h29) alors que les indices américains ne gagnaient pas plus de 0,33% en moyenne après deux heures de cotation.

Compte tenu de l’actualité du jour qui tenait sur un timbre-poste (à part la publication du ZEW en Allemagne, montée en épingle afin de disposer d’une vague excuse pour justifier une hausse que personne n’a vu venir), on ne peut qu’être troublé par un tel scénario archi-haussier avec 100% des valeurs du CAC 40 en hausse à la clôture contre à peine 40% à l’ouverture.

▪ Les marchés ont choisi — une fois de plus — d’ignorer les chiffres

Les opérateurs ont fait totalement l’impasse sur des éléments chiffrés très concrets : chute des ventes d’automobiles en janvier, abaissement des prévisions de croissance en France, recul de l’indice NAHB aux Etats-Unis en février. Ils ne se sont focalisés que sur un indice “d’humeur” (le ZEW), complètement subjectif et qui apparaît aussi décorrélé de la réalité économique que les indices boursiers depuis trois mois.

Le baromètre de la confiance des milieux d’affaire en Allemagne est en effet revenu au plus haut depuis avril 2010. Il se positionne sur “tempête de ciel bleu” alors que l’économie était en décroissance au quatrième trimestre (-0,3%) et que la consommation des ménages s’effondre outre-Rhin depuis six semaines (là encore, c’est du concret), de même que la valeur du yen : deux éléments parfaitement négligeables et donc totalement ignorés.

A Wall Street, la petite dégradation de l’indice immobilier NAHB ne semblait guère plomber l’ambiance. “On suit le plan”… lequel consiste à soulever tout doucement (très, très doucement) les grands indices directeurs américains. Cela afin de les ramener au contact de leurs records absolus tout en écrasant la volatilité — ce qui permet d’encaisser la valeur temps et de faire ainsi d’une pierre deux coups.

▪ Le Dow Transport pulvérise tous les records

Mais alors que le Dow Jones (+0,38% à 14 035 points) revient à 0,9% de son zénith historique (ou le S&P 500 à 2,2% du sien à 1 531), l’ascension du Dow Transport (+1,25% à 6 020 points) ressemble à une fuite en avant digne des plus grandes bulles des 30 dernières années : la hausse atteint 14% depuis le 31 décembre et 23% depuis le 16 novembre dernier.

On peine à imaginer quel genre d’amélioration de l’économie américaine pourrait justifier cette flambée. Rappelons que cet indice tutoyait déjà ses records absolus début mars 2012 (vers 5 400 points) lorsque la croissance était anticipée à 3% fin 2012… alors qu’elle s’avère au bout du compte négative de 0,1%.

Jamais, dans toute l’histoire des indices américains, aucun indice n’a inscrit le moindre record annuel, et encore moins historique, avec une croissance sous-jacente à 0% ni avec un PIB anticipé à 2% au cours des 12 prochains mois.

A tous égards, le débordement des 6 000 par le Dow Transport (dont 80% les composantes affichent des PER astronomiques) constitue un phénomène sans précédent.

Il en va de même pour le Russell 2000 (+1% à 932 points ce mardi) : il s’envole de 20% depuis le 16 novembre et de 100 points depuis le 31 décembre (soit +12%).

Chacun de ses précédents sommets avait coïncidé avec un pic de croissance (ainsi hélas qu’une culmination du PIB américain), les opérateurs se fondant sur des perspectives de poursuite du boom économique et de taux de progression des bénéfices à deux chiffres durant plusieurs années.

Nous balayons l’objection de la “conjoncture globale” car le Russell 2000, il ne faut pas l’oublier, ne surfe pas comme le Nasdaq ou le S&P sur des perspectives de croissance mondiale étourdissantes. C’est un indice composé de valeurs moyennes censées refléter prioritairement les conditions internes anticipées sur le sol américain.

Jamais les indices US n’ont connu une telle décorrélation par rapport aux conditions économiques immédiates et futures. Dans de telles conditions, comment éviter de se poser la question suivante : mais qu’est-ce que Wall Street est en train de “pricer” aux niveaux actuels ?

Si on se fie aux marchés obligataires américains, la réponse est : une croissance désespérément lente et fragile.

Pour couronner tout ce qui précède, le VIX (12,3 en clôture hier soir) affiche son plus bas niveau depuis… 80 ans (milieu des années 30). A l’époque, les Etats-Unis connaissaient un taux d’endettement nul, avec des marchés d’actions qui entamaient à peine leur convalescence (les PER étaient loin d’être aussi tendus) — alors qu’ils sont aujourd’hui en apesanteur, comme suspendus en haut de cycle.

Nous réitérons donc la question en guise de conclusion : qu’est-ce que Wall Street est en train de “pricer” aux niveaux actuels ?

Petit indice pour la suite : le gouvernement américain pense à tailler dans les dépenses et à fermer le robinet ...

mercredi 20 février 2013

petit rappel de trade du 19/02/13 et 20/02/13 ...


le 19/02/13 : non croisement du MACD avec son signal et passage du RSI en zone de surachat = long

le 20/02/13 : div Baissière sur RSI et non croisement du MACD avec sont signal = short direction 3700 (50 % Fibo du Marubozu).

AT du 20/02/13 : baissier direction 3700 (50% Fibo)


PSYCHOLOGIE POSITIVE

- Générosité : 1 fois/semaine donner quelque chose (chocolat, roses, bonbons …).

- Changer ses habitudes pour en adopter des positives : si tu veux changer, il faut que tu y mettes du tiens, que ça vienne de toi. Chez soi : propre, bien ranger (inviter).

- Réapprendre à ressentir, prendre le temps : la pleine conscience, vivre pleinement l’instant présent ; prendre 2 raisins symbolisant 2 objets non identifiés, les décrire, les écouter, les passer sur les lèvres, dans la bouche.

- Le mouvement source de bonheur : être bien dans son corps (6000 pas/jour, sport). On se fiche du regard des autres : mouvements bizarres (lapin, lézard, araignée, ours…), crier en donnant les coups, faire sortir, évacuer, se libérer des tensions.

- Se redéfinir, réfléchir sur soi-même, ses valeurs : l’exercice du 85e anniversaire idéal ; s’imaginer par écrit ce que l’on veut laisser à cet âge à sa famille ‘les valeurs profondes) en prenant conscience des valeurs essentielles à son bonheur.

- La méditation : 1 fois/jour (15 mn jusqu’à 45mn)

- Repousser ses limites mentales : saut à l’élastique, marcher sur les braises, …

- Câlins gratuits.

- Lâcher prise : Activités de plein air (sport et nature, activité nouvelle), on ne peut pas tout maîtriser, s’adapter, lâcher prise.

- Faire des compliments : 5 compliments/1 reproche ; dire ce qui va bien pour une vie de famille plus harmonieuse.

- Eprouver de la gratitude, dire merci.

- Tout donner, aller au bout : « t’inquiètes pas, on est avec toi, on ne te lâche pas, on ne te lâche pas ! » ; ne pas se conditionner en se disant que ça va être dur, on en sait rien et pas la peine de se rajouter des barrières.

- Reconnaître ses pires défauts : écrire ce qui nous fait le plus mal, ce qui a le plus d’impact négatif (ex : coincé, froid, distant, incapable, bon à rien, feignant,…) ; 3 choses dites à haute voix (ballon d’Hélium) en déformant la voix ça les rend ridicules, permet de les relativiser, permet d’en rire ; on peut les laisser passer et ne pas les croire apprendre à rire de soi est un bon moyen de venir à bout de ses complexes ; souvent on est notre 1er obstacle au bonheur, coincé par nos certitudes et nos habitudes autodérision.

- Sourire plus : se faire prendre en photo en train de sourire tous les matins s’ouvrir au monde extérieur ; sourire créer plus de lien social et allonge notre espérance de vie.

- 1 esprit sain dans 1 corps sain : alimentation (diversifiée : fruits, légumes) + exercices physiques.

- Se focaliser sur les points positifs et se concentrer sur ce qu’on a réussi : un état d’esprit positif peut doubler les perfs. L’expérience du bowling (activité collective) : se focaliser sur les points positifs de son jeu et se concentrer sur tout ce qu’on a réussi (même si on glisse : en rigoler). Ce sur quoi on se concentre a tendance à grandir : + ++ ; - --.

- Retrouver du plaisir dans les petites choses du quotidien : pour mieux profiter de la vie ; un instant banal comme manger peut se transformer en un instant de découverte (les yeux fermés).

- Le yoga du rire (endorphine) : rire sans forcément être joyeux ; rythme : Ah Ah AhAhAh ; doigts vers soi, doigts vers les autres, danse : 1,2,3 avec pied à gauche, pied à droite. Rire met le cerveau en état de jubilation (endorphine sécrétée).

- Prendre le recul nécesaire pour traiter les problèmes ; cela ne sert à rien de tout vouloir faire tout bien du 1er coup: relier 9 points avec 4 lignes ; développe l’intuition et la créativité optimisme ; ne sert à rien de vouloir tout faire tout bien du 1er coup : savoir sortir du cadre. Au départ on est confiné à l’intérieur du problème et il faut savoir prendre du recul et regarder le problème d’une autre façon afin de trouver une solution créative en sortant du cadre = pleine conscience et bousculer les idées recues, les à priori plus de choix de libertés.

- Essayer : la meilleure façon de savoir si on peut le faire ; ne pas se conditionner en se disant que ça va être dur, on en sait rien et pas la peine de se rajouter des barrières.

- Les grandes valeurs : volontariat ; fait vivre plus longtemps, diminue le risque de maladie cardiovasculaire, diminue le risque de dépression ; faire du bien fait du bien.

- Le karaoké devant ses proches (amis, famille) : prendre du plaisir, se lâcher sans retenu, être à l’aise avec le regard des autres.

- Se remettre en cause et maîtriser son destin : le problème ce n’est pas les autres.

- 2 mn/jour de posture de confiance (jambes allongées, mains derrière la tête, dos en appui sur le dossier de la chaise): avant la demande d’une augmentation, un entretien d’embauche.

- 5 bonjours/jour.

- Lâcher prise par rapport au regard des autres : ensuite s’amuser, danser, se faire plaisir, se lâcher, faire sans se demander si on fait bien ou non. - Body scan : s’allonger et prendre attention à chaque partie du corps afin de voir ls tensions, puis en se détendant les faire disparaitre.

- S’accepter tel que l’on est : pour être heureux s’accepter sans se focaliser sur ses défauts (physiques) parfois imaginaires. Ne pas se juger, se faire masser.

- Se dépasser physiquement : ne pas se chercher d’excuses et s’adapter à la situation sans la subir ; lâcher prise, s’abandonner, accepter de perdre le contrôle, de ne pas tout maîtriser afin d’en profiter pleinement.

- Aller au bout physiquement et mentalement : corps à corps.

- S’accommoder des pensées négatives : ne pas essayer de chasser les pensées négatives mais s’en accommoder et profiter de ce qui nous entoure, du moment présent, de nous même … ex : penser à 1 ours blanc fait reculer de 3 pas ; symbolise les pensées négatives qui nous accapare ; en essayant d’éliminer une pensée négative on loupe ce qui se passe autour de nous ; s’en accommoder afin d’éviter le train de pensées négatives (1 puis 1 autre, etc….). Penser aux choses concrètes permet d’arrêter de ruminer des pensées négatives (par ex : jardinage, …) une satisfaction en ayant fini : planter une fleur en pensant qu’elle grandira et deviendra belle …

- Ecrire 3 choses qui nous ont plu, fait sourire, amusé : développe son estime et sa confiance en soi ; on devient plus attentif aux petites et belles choses de la vie (trésors inattendus et qui nous font du bien).

- Bien dormir : plus de café et d’excitant 6h avant de dormir, bannir graisse et sucre avant de dormir (digestion). Un sommeil réparateur renforce la concentration et prédispose à une meilleure bonne humeur.

- Lâcher prise, contrôle sur soi-même : (accrobranche) repousser ses limites et ses peurs ; communication, entraide, donner des conseils, demander ; si tu as envie d’essayer : le faire, ensuite on est heureux et cela évite de se gâcher le quotidien.

mardi 19 février 2013

EDUCATION POSITIVE

Voici un résumé très très résumé du livre de john Gray "les enfants viennent du paradis" dans lequel il prône l'éducation positive. Il y a une alternative à l'éducation qui puni, frappe, culpabilise et fait peur ! Cette technique marche vraiment, ça demande un peu d'entrainement mais au final on est moins épuisé d'élever nos enfants et eux s'épanouissent vraiment, c'est un vrai bonheur ! Cette méthode d'éducation est basée sur 5 principes:


1 – On a le droit d’être différent

2 – On a le droit de commettre des erreurs

3 – On a le droit d’exprimer des sentiments négatifs

4 – On a le droit de réclamer d’avantage

5 – On a le droit de dire non mais il ne faut pas oublier que c’est papa et maman qui décident

Et précisément :


1 – On a le droit d’être différent

Chaque enfant est un être unique, va se développer selon un rythme qui lui est propre et il faut apprendre à respecter sa particularité. De plus les filles et les garçons ont des attentes différentes comme par exemple, les filles demandent souvent beaucoup d’attention alors qu’un garçon trop couvé aura tendance à croire qu’on ne lui fait pas confiance et une fille percevra un excès de confiance comme un signe d’indifférence. Donc inutile de comparer les enfants entre eux et sachez reconnaître leur rythme propre.

2 – On a le droit de commettre des erreurs

Tout le monde fait des erreurs c’est humain. C’est par l’exemple que les enfants prendront conscience de cela. Car c’est en voyant leurs aînés faire amende honorable que les enfants apprennent peu à peu à reconnaître leurs propres erreurs. Il est bon de dire par exemple « j’ai crié très fort et c’était une erreur, je n’aurais pas dû, excuse-moi ! » Suivant l’erreur, ou la bêtise, on peut aussi lui demander de réparer avec nous (passer un coup d’éponge si on a renversé un verre …)

3 – On a le droit d’exprimer des sentiments négatifs

Il faut permettre à l’enfant d’exprimer sa colère, sa tristesse … mais à des moments choisis sans que l’enfant se sente censuré. Il faut les écouter et dire que l’on comprend ce qui leur arrive. La seule manière de faire partager ses sentiments négatifs c’est de raconter sous forme d’histoires comment on a soit même tiré les enseignements de certaines épreuves …

4 – On a le droit de réclamer d’avantage

Un enfant qui réclame plus que ce qu’il a est souvent associé à un enfant capricieux … Les enfants doivent être libres d’exprimer leurs envies et cela leur enseignera la négociation. En autorisant votre enfant à demander davantage on en fera un personne ambitieuse qui « tente » après c’est aux parents de fixer les limites à la négociation ; il y a une différence entre céder aux caprices d’un enfant pleurnicheur et se laisser convaincre par les arguments d’un brillant négociateur !

5 – On a le droit de dire non mais il ne faut pas oublier que c’est papa et maman qui décident

Laisser les enfants dire non ça n’est pas céder à leur caprices. Mais le simple fait d’être entendu rendra votre enfant plus coopératif. Par exemple on va dire au supermarché « j’ai compris que tu étais triste car tu voulais que l’on t’achète tel jouet et papa et maman ont dit non », tu es en colère mais tu sais au final c’est papa et maman qui décident » « tiens, tu veux bien m’aider à choisir le pain ? »

A – Phase numéro un

Tout d’abord, sachez demander sans donner d’ordre

Amener l’enfant à coopérer c’est faire naître en lui la volonté d’écouter et de répondre à nos requêtes. Pour cela il suffit de remplacer le « peux-tu » par le « veux-tu » (il y a aussi le veux-tu bien, pourrais-tu qui marchent bien).

Il faut aussi abandonner les questions détournées du genre « mais pourquoi ta chambre n’est-elle toujours pas rangée ? » car l’enfant comprend « tu es vilain tu aurais dû ranger ta chambre, tu es un proc … » pour adopter les phrases directes ! Par exemple si on dit « vous faites trop de bruit » ce message négatif sous-entend « soyez moins bruyants » alors que transformé en requête positive du genre « voulez-vous faire moins de bruit ? » l’enfant s’exécutera plus facilement. -Surtout il faut cesser de se justifier ! Par exemple inutile de dire « j’ai passé la semaine à ranger tes affaires. Je veux que tu reprennes ton bazar sur le champs » mais plutôt « voudrais-tu ramasser immédiatement tes affaires ? »

Ne prenez pas vos enfants par les sentiments et évitez les sermons. Il vaut mieux ne pas se justifier et pour amener la coopération, inviter les enfants à participer au rangement de la cambre en disant « si nous ra gons pour accueillir tes amis ? »

Pour résumer :

- demander sans donner d’ordre

- s’assurer que l’enfant se place dans une démarche de coopération et non de simple obéissance, le laisser libre de résister

- employer le verbe vouloir plutôt que pouvoir et à l’agrémenter de « s’il te plait »

- dès que possible donner une forme participative à nos requêtes en recourant à la deuxième personne de l’impératif.


B- Phase numéro deux

Ce sont les 4 façons de lever les résistances

- écouter et comprendre

- préparer et structurer

- distraire et orienter

- réguler et rythmer


C – Phase trois

L’art de la récompense ! Inutile de dire « si tu ne range pas ta chambre, tu seras punit ! » mais « si tu range vite ta chambre, nous aurons le temps d’aller au parc », annoncer une récompense si telle chose est faite (souvent ça pourra être du temps en plus pour lire un histoire, jouer ensemble …)

D – Phase quatre

Apprendre à commander. On dira par exemple d’une voix calme « je veux que tu range ta chambre ». La technique de persuasion la plus efficace consiste à réitérer ses instructions en partant du principe que l’enfant finira par céder. S’il continu à résister, ne prêtez plus attention à ses arguments et revenez à la charge en réitérant votre demande sur le même ton et si possible avec la même phrase. Attention, ne commandez pas avec vos émotions ! et n’oubliez pas qu’on a droit à l’erreur (c’est l’exemple de tout à l’heure avec le fait de s’excuser d’avoir crié, mais surtout ne pas se justifier par une journée fatigante ou quoi que ce soit d’autre, on a fait une erreur point barre !) Bien sûr il ne sert à rien de crier !

Ensuite, commandez en positif ! Ainsi évitez la demande négative du genre « ne frappe pas ta sœur » ou l’instruction négative « je veux que tu cesses de frapper ta sœur » mais dites plutôt « je veux que tu sois gentil avec ta sœur !».

Enfin, commander n’est pas expliquer ! La période de la négociation est derrière cette phase, l’enfant a eu tout le loisir de négocier lors des trois premières phases, là il a toujours le droit de contester, mais vous restez le chef !

Pour résumer l’art de commander :

Phase 1 : demandez, n’exigez pas !

Phase 2 : écoutez et comprenez, ne sermonnez pas !

Phase 3 : offrez-lui une récompense, ne punissez pas !

Phase 4 : commandez, ne vous justifiez pas et restez calme !


Dans le bouquin il est expliqué que les enfants "attendent" qu'on soit à bout pour faire leur crise, parce qu'ils "savent" que l'on va craquer ! Mais en fait cela veut dire qu'ils sont frustrés d'un manque d'écoute, d'attention de la part des parents. Pour éviter cela il faut essayer de combler cette demande avant le pétage de plomb, peut-être passer 2 minutes à lui demander comment ça va, faire un gros câlin ... lui accorder un peu de temps en fait ! D'après le bouquin il faut essayer toutes les étapes DANS L'ORDRE et au final répéter et répéter jusqu'à ce que ton fils s'exécute/ Moi je répète peut-être 20 fois "je veux que tu t’assois dans ton siège auto " elle dit non, rigole (parce qu'au début la répétition de ma phrase l'amuse) puis quand elle voit que je ne cèderai pas car je reste sur mes positions, ben comme par enchantement elle finit par s'asseoir sans broncher. Là bien sur inutile d'en rajouter une tartine, on peut juste dire "c'est bien, tu es très sage !" Il est difficile de rester zen quand on a eu une dure journée etc. ... mais c'est l'habitude qui va aider à ces réflexes. Ainsi, à force de demander sans ordonner, récompenser etc. ... ben on prend l'habitude et nos bibous aussi et ça se passe vachement mieux !

John (ho on peut l'appeler par son prénom, c'est un pote maintenant !) conseille d'éviter aux parents de laisser choisir un enfant avant ses 9 ans. Il vaut mieux proposer et c'est en s'opposant à NOTRE choix que l'enfant apprend à reconnaitre ses véritables envies. Par exemple inutile de dire "que veux-tu pour le dessert ?" ou alors "tu veux le yaourt à la fraise ou à la vanille ?", il vaut mieux dire "tu prendras un yaourt à la vanille pour le dessert ?" et libre à l'enfant de dire "oui", ou encore mieux "non ! Celui à la fraise". L'air de rien en s'opposant il a dit ce qu'il voulait, il reste plus qu'au parent à lui donner le yaourt à la fraise ... Pareil pour les questions du genre "à quoi veut-tu jouer ?" qu'il vaut mieux éviter, on dira plutôt "si on jouait à la pâte à modeler ?" et l'enfant pourra dire "oui" ou "non, si on allait plutôt au parc ?" on dira bonne idée ou alors "ha mince il pleut, ça ne va pas être possible, demain peut-être! Si on jouait alors aux petits chevaux ..." etc. ...

J'ai oublié de dire aussi qu'il vaut mieux valoriser les choix des enfants en disant que c'est une bonne idée etc. ... et aussi quand on a demandé son aide et qu'il a aidé, le valoriser avec des "on fait du bon boulot tous les deux !" ou "bravo tu y es arrivé !" (et éviter de souligner qu'il ne voulait pas le faire juste avant avec des "tu vois ça servait à rien de pleurer" ne revenez pas en arrière ... et ne soulignez que le positif !

Comment fixer des limites à votre enfant avec amour ?

L'éducation dite "positive" est la seconde chose la plus importante que vous puissiez offrir à votre enfant, après l'amour. L'objectif de cette éducation est d'aider votre enfant à intégrer les limites. Voici donc quelques conseils pour les parents afin qu’il apprenne à s'arrêter seul sans intervention extérieure. Un enfant de 4 ou 5 ans qui connaît ses propres limites est un enfant qui se sent en sécurité et qui sait qu'il peut se contrôler lui-même. Cela l'aide à avoir confiance en lui et à être fier de ses capacités, ce qui est essentiel au bon développement des enfants.

Un enfant auquel on ne pose pas de limites et qui obtient d'une manière ou d'une autre tout ce qu'il désire tentera de vous pousser à bout à la recherche de quelqu'un qui lui dise : "Non ! Ça suffit !". Un enfant, pour se sentir aimé et rassuré, a besoin de repères et donc de limites.

Comment vous, parents, pouvez-vous dispenser cette éducation positive à vos enfants?

Communiquer avec votre enfant

est capital pour son développement. A la fois en amont : dites à votre enfant ce que vous attendez de lui dans telle ou telle situation et définissez les limites qu'il n'aura pas à franchir. Anticipez les moments critiques, énoncez à l'avance les interdits et expliquez vos attentes en fonctions des évènements prévus. Gardez aussi à l'esprit, que plus l'enfant est jeune, plus il sera nécessaire de répéter les interdits et les limites plusieurs fois. Si votre enfant dépasse les limites, intervenez en lui disant que chaque fois qu'il fait cela, vous devrez l'arrêter, jusqu'à ce qu'il soit capable de le faire lui-même.

Pour que votre enfant intègre les limites à ne pas dépasser il est important de rester cohérent.

Garder le cap que l'on s'était fixé avant une crise, ne pas céder devant la colère de l'enfant est le premier moyen de lui donner des repères. L'enfant a besoin d'un parent solide, qui reste toujours à sa place de parent, un parent adulte auquel il pourra s'identifier et sur lequel il pourra s'appuyer. Il n'est pas rassuré par un parent copain.

Savoir dire " non " à son enfant, c'est aussi lui éviter des difficultés futures. Accéder à tous les désirs de votre enfant, c'est l'élever dans un monde illusoire où il croit qu'il peut tout faire. Cela ne l'aide pas à faire l'épreuve de la réalité et le rend incapable de supporter les interdits et les frustrations dans sa vie en général. De plus, la frustration est une expérience indispensable au développement psychologique et affectif de l'enfant qui doit apprendre à renoncer à la satisfaction immédiate de tous ses désirs. Conseil pour les parents : les punitions corporelles sont à éviter.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
La fessée n'est pas une solution. Un enfant battu apprend rarement. Et s'il apprend, ce n'est qu'à refouler ses sentiments et à dissimuler sa colère. Plus tard, il exprimera à son tour sa colère et sa violence. Si nous enseignons à nos enfants que la violence règle les conflits, nous, parents, diffusons la violence comme mode de vie. La plupart d'entre nous avons reçu des fessées lorsque nous étions enfants. Il nous est difficile de ne pas réagir de même lorsque nous sommes excédés. Toutefois, lorsque nous nous montrons excessifs dans ce type de situation, nous donnons à nos enfants l'exemple d'une perte de contrôle de soi, alors que nous leur demandons justement d'apprendre à se contrôler. Lorsqu'un enfant perd le contrôle de lui-même et a besoin d'avoir des limites, il est essentiel que les parents restent calmes et qu'ils n'oublient pas que le but recherché est d'éduquer, pas de punir. Si vraiment vous vous sentez à bout lors d'une crise, isolez votre enfant dans une pièce, le temps pour vous aussi de retrouver votre calme et de faire tomber la tension avant de revenir vers votre enfant pour parler ensemble de ce qui vient de se produire. Ensuite, passez à autre chose. Sachez aussi déléguer par moment en confiant votre enfant à votre mari, à une grand-mère, une amie, un baby-sitter…pour pouvoir échapper à la responsabilité permanente qui pèse sur vos épaules.

Les parents qui travaillent à l'extérieur

Il est difficile pour des parents qui travaillent à l'extérieur de fixer des limites alors qu'ils sont absents toute la journée. Ils sont souvent stressés, se sentent parfois coupables de ne pas être plus présents à la maison et ont donc des difficultés à se tenir avec fermeté aux limites qu'ils ont préétablies. Ils ont envie d'éviter la confrontation et ont donc tendance à être trop souples. Quand ils sont excédés, ils prennent conscience de la colère que provoque leur enfant et cela leur fait peur. Afin de profiter des moments passés avec ses enfants sans avoir le sentiment de passer son temps à faire de la discipline, il serait bon de décider à l'avance ce qui est négociable de ce qui ne l'est pas. Tout ce qui touche à la santé et à la sécurité de l'enfant ne peut être négociable. Dès lors, il est plus facile de fixer des règles claires, les conséquences de leur non-observance, et de rester inébranlable. Et, rappelez-vous que trop de "non" rend les interdictions inefficaces et que c’est épuisant pour les parents.

Que faire quand un enfant perd le contrôle de lui-même et qu'il a besoin de limites ?

Conseil pour les parents: brisez le cycle de l'énervement en le sortant, en l'isolant ou en le serrant dans vos bras. Une fois que vous avez brisé ce cycle, revenez vers lui. Expliquez-lui pourquoi vous avez fait cela. Dites-lui bien que si vous le grondez c'est qu'il a dépassé les limites et que vous souhaitez qu'il apprenne à s'arrêter tout seul. Le jour où il sera capable de le faire vous n'aurez plus besoin d'intervenir. Vous pouvez essayer de lui demander s'il n'aurait pas des idées à vous donner pour vous aider à éviter d'avoir à intervenir et de vous fâcher tous les deux. Si l'enfant émet une suggestion, essayez-la et félicitez-le si ça marche. L’éducation positive des enfants s’avère souvent très efficace en cette matière.

Il est bon de repérer les comportements répétitifs de votre enfant.

Demandez-vous : " Que veut-il me dire ? " Dans certains cas, son attitude est normale. Le mensonge et le chapardage, par exemple, sont des comportements normaux chez les enfants de 4 à 5 ans. Le mensonge reflète le désir de l'enfant de vivre ce qu'il raconte. Le vol est une façon pour l'enfant de ressembler à la personne à qui il a dérobé quelque chose. Cela ne veut pas dire que vous ne devez pas réprimander l'enfant qui ment ou vole. Au contraire. Comprendre ses objectifs cachés peut vous apporter l'équilibre qu'il faut pour ne pas réagir avec excès. Et l'interprétation, devant l'enfant, de ses actions, peut être plus efficace que toute autre forme de discipline : "Je sais que tu voudrais que ça soit vrai et je le voudrais aussi. Mais toi et moi savons que ce n'est pas possible." Une fois l'incident terminé, compensez-le négatif par du positif : " C'est tellement bien que ce soit fini que nous pouvons nous câliner à nouveau. Je déteste me fâcher avec toi ".

Avant tout, n'oubliez pas que vos actes servent d'exemples à votre enfant quant à la manière de se contrôler. C'est une grande responsabilité et le développement de l’enfant en dépend grandement.

AT du 19/02/2013 : tendance Baissière


samedi 16 février 2013

l'objectif : votre allié ?

En quoi un objectif de trading est nécessaire ?

On peut classer les bonnes raisons de délimiter un objectif de trading sous plusieurs catégories :

- Motivation :

L’argent que nous manipulons en trading est extrêmement virtuel. Nous sommes bien loin du salaire mensuel ou hebdomadaire qui va payer le loyer !

En trading, tout va très vite, nous pouvons tous avoir un beau gain à 10h, revenir à 0 à 10h10 et finir laminé par une perte à 10h15 ! Ainsi, même les gains ou les pertes « consommées » ont tendance à rester psychologiquement « latentes ». En effet, je peux perdre mes gains à chaque trade, et je peux amoindrir mes pertes de la même manière. Cela ne dépend plus vraiment de notre compétence, de notre travail ou des autres. A chaque fois que nous rentrons sur les marchés, nous avons une probabilité de gagner et une probabilité de perdre et le résultat immédiat ne dépend, au fond, que peu de nous.

Délimiter un objectif revient donc à donner une réalité comptable à nos résultats. Il ne s’agit plus d’une somme dans l’absolue, variable rapidement et potentiellement utilisable, mais d’une prospective claire qui donne de la force dans l’adversité. Cette force peut nous aider à respecter une stratégie, à digérer une perte ou même, à mieux vivre notre vie en dehors du trading. Cet objectif est un point fixe et clair dans le lointain, parfois brumeux. La motivation qu’il génère devient un garde-fou contre des dérives comportementales et nous aide à mieux gérer nos émotions.

- Emotion :

L’objectif est rassurant, outre le fait qu’il donne plus de réalité à l’activité et qu’il est mobilisateur ; l’objectif nous pousse à prendre du recul car il regarde vers l’avenir, et il ne butte pas sur aujourd’hui.

Quand l’objectif du jour n’est pas remplis, ou que nous avons réalisé une perte, il est là pour nous dire : «tant pis, je sais que c’est pourtant possible, demain est un autre jour !». Un objectif bien calculé nous propulse vers notre destin et nous aide à accepter les désagréments immédiats.

Dans l’autre sens, un objectif journalier atteint nous aide à passer à autre chose, à vivre notre vie ailleurs que devant nos écrans, à célébrer la petite victoire du jour. Sans objectif, le trading est sans fin, et nombre de traders pour compte propre sont totalement obsédés par leur station, incapables de penser à autre chose, avec constamment la sensation, s’ils ne sont pas à leur poste qu’ils sont en train de « rater » quelque chose.

Nous tradons pour vivre, et nous ne vivons pas pour trader, un objectif nous aide a faire cette distinction.

- Confrontation :

L’exercice de fixer un objectif peut aussi nous mettre en face de nos propres contradictions. Voici un exemple fictif : je suis débutant, je travaille toute la journée, j’ai une famille et j’ai un capital de 5000e que je trade pour acheter une voiture de 15ke dans un an. Cela revient à dire que je veux gagner 300% par an, soit 25% par mois. Je vais devoir trouver un système qui me permette de réaliser cet objectif ambitieux, voire fantaisiste … Vous l’avez donc compris, l’objectif à l’incroyable utilité de mettre nos ressources face à nos attentes et d’en éprouver la possibilité. Si mon objectif est délirant, je vais prendre des risques déraisonnés et risque fort de rouler à vélo !

-Mise en place d’une politique de risque cohérente :

La connaissance de notre objectif nous permets de délimiter clairement ce que nous sommes prêts à perdre, par position, par jour, par mois…Parce que cela fonctionne dans les 2 sens, évidemment ! Nombre de trader délimitent un target et un stop loss sur chaque position. Alors pourquoi ne pas le faire avec l’ensemble du système ? Avoir un objectif clair permet d’affiner sa politique de risque. Si j’ai un target a 4 ticks et un stop à 20, j’ai tout intérêt d’avoir un bon pourcentage de trade gagnants, car pour celui que je pers, je dois en faire 5 qui gagnent ! Connaitre son objectif offre donc le confort de mettre en place une politique de risque en concordance avec un système.

Comment fixer mon objectif ?

Il existe une technique plutôt ancienne et intéressante : l’objectif SMART :

« il n’est pas de vent favorable a celui qui ne sait où il va » Voici quelques questions à se poser pour définir un objectif porteur:

-Spécifique ? Votre objectif de résultat doit éviter tout aspect subjectif (ex: devenir riche, avoir de bons résultats…) Exemple d’objectif spécifique : 10pips/jour – 2 trades gagnants – 200e – 0.5% de mon capital

-Mesurable ?

-Accessible ?: Puis-je l’atteindre avec mes moyens ? N’est-il pas trop accessible, trop ambitieux ? Avec quel moyen vais-je y accéder : Aspects matériels : bureau, station, broker, compte en banque….. Ressources : formation, temps, capital États: votre état physique et psychologique, l’état du marché (tendance?)

Réaliste ? Puis-je l’insérer dans mon emploi du temps ? Ai je le capital nécessaire?

Temporellement défini ? Quand?

Les obstacles qui vous empêchent de bien formuler votre objectif : Non réalisme Objectif visé ne dépend pas de vous ( vous ne commandez pas le marché) Manque de motivation par rapport à l’objectif visé Manque d’autonomie de décision Manque d’expérience par rapport à l’objectif visé Objectif visé en contradiction avec votre vision et votre mission Objectif formulé négativement (je ne veux pas……..)

Mais comment adapter la technique SMART au trading ? Quels sont les facteurs préalables à prendre en compte pour calculer un objectif cohérent ?

- Faire le point sur vos ressources : temps, niveau de compétence, capital. Vous devez avoir une vision claire de ce que vous pouvez mettre sur la table.

- Etudier les différents types de systèmes possibles qui correspondent à vos ressources. Si vous avez peu de temps à y accorder, le soir par exemple, vous devrez réfléchir à une stratégie sur une échelle de temps assez longue, si votre capital est faible, vous devez aussi agir en conséquence.

- Les ressources pragmatiques analysées, vous devez prendre en compte vos ressources internes : votre résistance au stress, votre aversion au risque, votre patience, votre discipline etc… Quels sont, humainement, vos points forts pour pratiquer le trading ?

- Comment vos points forts peuvent vous être utiles dans votre système ? Le système doit servir ce que vous êtes et non l’inverse, cela peut prendre beaucoup de temps de le trouver , cela dépendra de votre implication , mais aussi de la sincérité avec laquelle vous regardez vos forces et vos faiblesses. Nous avons tous tendance a nous évaluer différents de ce que nous sommes. Etablir un bon système passe par la case “connaissance de soi” voila pourquoi le temps nécessaire a cette recherche est très variable d’une personne a l’autre.

- Le système trouvé et testé, délimitez ce que vous pouvez attendre de ce système dans votre situation. Prenez en compte vos tailles de position, votre résistance mentale, votre temps etc… Ne vous contentez pas de la réponse des back-test mais réfléchissez bien à ce que vous, dans votre situation, vous êtes en mesure d’attendre de votre système.

Ce travail effectué, temporisez-le et définissez des objectifs différents par rapport aux échelles de temps : jour, semaine, mois. Nous savons parfaitement que nous ne réaliserons par tous les jours notre objectif ; je vous déconseille donc de calculer votre objectif mensuel en multipliant l’objectif journalier par 20 ; car c’est en dehors de la réalité ! D’après-vous, combien de jours par mois pouvez-vous remplir votre objectif ? Et les jours où vous ne le réalisez pas sont des jours de pertes ou de gains plus faibles? Temporisez vos objectifs afin qu’ils soient motivants et ambitieux, certes, mais atteignables et réalistes surtout ! Sans quoi, cet outil merveilleux risque de devenir votre principal ennemi. Un objectif mal fixé engendre démotivation, prise de risques excessifs, stress…etc…

L’objectif ne doit pas être choisis en fonction de ce que vous souhaitez, mais fixé, clairement et en cohérence avec votre réalité.

vendredi 15 février 2013

AT 15/02/13 : baissier avec short sur 3690



90% des initiés bears avec de gros mouvements bear sur indices et bancaires des initiés ce mercredi ...
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jeudi 14 février 2013

mardi 12 février 2013

**Que savent-ils que nous ignorons ?**

Aujourd'hui Eric Schmidt, président de Google, a annoncé la vente de 42% de ses parts dans sa société, soit 3,2 millions de titres, pour un montant de 2,5 milliards de dollars. Motif invoqué "diversification et liquidité". Schmidt n'a pas vendu en pleine crise de 2008 ou de 2011, il vend maintenant, quand le titre est au plus haut, non pas progressivement mais brutalement, près de la moitié de ce qu'il avait dans Google, une société pourtant en pleine forme et fourmillant de projets dans des domaines très variés, de l'énergie renouvelable à la santé. Google est en soi un placement diversifié et sur lequel Schmidt a un poids important dans la stratégie. Pour quel autre type d'investissement éprouve-t-il le besoin de rendre liquide 2,5 milliards de dollars ? Les T-bonds à 10 ans de Bernanke ? De l'immobilier d'affaires ? Bien sûr que non. Il vend parce qu'il sait...

La semaine dernière, le 6 février, UBS annonçait via Art Cashin qu'un trader avait pris une position sur le VIX à échéance avril, 150.000 contrats call de 75$, soit un montant de 11,25 millions de dollars de pari pour que le VIX dépasse les 20 points d'ici moins de 60 jours.

Le même jour, le même type d'option, put cette fois (à la baisse), pour 100.000 contrats échéance 17 avril a été passé sur le tracker XLF SPDR Financial fund, un tracker sur le secteur bancaire américain.

Les "insiders" savent quelque chose et derrière le discours on ne peut plus consensuel de l'ultra confiance dans les marchés actions dans un contexte de lévitation généralisée des indices, des gens bien informés se préparent à une débâcle...

AT 12/02/13 ETEi en formation : donc biais légerement Haussier


lundi 11 février 2013

- Communiqué public GEAB N°71 (15 janvier 2013) -

Jusqu’à présent le déroulement de la crise a été fidèlement décrit suivant les cinq phases identifiées par notre équipe dès mai 2006 (GEAB n°5) et complétées en février 2009 (GEAB n°32) : déclenchement, accélération, impact, décantation et dislocation géopolitique globale, les deux dernières étapes se développant simultanément. Dans les derniers numéros et notamment le GEAB n°70 (décembre 2012), nous avons abondamment commenté les processus en cours des deux dernières phases, une décantation d’où émerge péniblement le monde d’après sur les décombres de la dislocation géopolitique mondiale.

Mais nous avions sous-estimé la durée de la période de décantation que nous traversons depuis plus de quatre ans, période durant laquelle tous les acteurs de la crise ont œuvré à un but commun, gagner du temps : les Etats-Unis, en faisant tout pour empêcher l’apparition de solutions alternatives au dollar, malgré la situation catastrophique de tous ses fondamentaux systémiques, pour empêcher ses créanciers de les lâcher (décrédibilisation des autres monnaies y compris désormais le Yen, acharnement contre les tentatives de déconnecter le pétrole du dollar, etc…) ; le reste du monde, en mettant en place d’habiles stratégies consistant à la fois à maintenir son assistance vers les Etats-Unis pour éviter un effondrement brutal dont il serait le premier à souffrir, et à bâtir en même temps des solutions alternatives et de découplage.

En conclusion de cette longue période d’apparente « anesthésie » du système, nous estimons nécessaire d’introduire une sixième phase dans notre description de la crise : la dernière phase d’impact qui interviendra en 2013.

Les Etats-Unis ont certes cru que le reste du monde aurait éternellement intérêt à maintenir l’assistance respiratoire artificielle de son économie mais il est probable qu’ils ne le croient plus aujourd’hui. Quant au reste du monde, les derniers chapitres de la crise US (crise politique majeure, paralysie décisionnelle, évitement de justesse de la falaise fiscale, perspective d’un défaut de paiement en mars, et toujours incapacité à mettre en œuvre la moindre solution structurelle) l’ont convaincu de l’imminence d’un collapsus, et tous les acteurs sont aux aguets du moindre signe de basculement pour se dégager, conscients que ce faisant ils précipiteront l’effondrement final.

Notre équipe estime que dans le contexte des tensions extrêmes induites par le prochain rehaussement du plafond de la dette américaine en mars 2013, tensions à la fois politiques internes et financières mondiales, les signes ne manqueront pas pour provoquer la disparition des derniers acheteurs de bons du trésor américain, disparition que la Fed ne sera plus en mesure de compenser, résultant en une augmentation des taux d’intérêts qui propulsera l’endettement américain à des niveaux astronomiques, ne laissant plus aucun espoir d’être jamais remboursés aux créanciers qui préfèreront jeter l’éponge et laisser le dollar s’effondrer… effondrement du dollar qui correspondra de facto à la première vraie solution, douloureuse certes mais réelle, à l’endettement américain.

C’est pour cette raison aussi que notre équipe anticipe que 2013, An 1 du Monde d’Après, verra se mettre en place cette « apuration » des comptes américains et mondiaux. Tous les acteurs tendent vers cette étape dont les conséquences sont très difficiles à prédire mais qui est aussi une incontournable solution à la crise compte tenu de l’impossibilité structurelle des Etats-Unis à mettre en place de vraies stratégies de désendettement.

Mais afin de prendre la mesure des causes et des conséquences de cette dernière phase d’impact, revenons sur les raisons pour lesquelles le système a tenu si longtemps. Notre équipe analysera ensuite les raisons pour lesquelles le choc aura lieu en 2013.

Gagner du temps : Quand le monde en est à se réjouir du statu-quo américain

Depuis 2009 et les mesures temporaires pour sauver l’économie mondiale, le monde s’attend au fameux « double dip », la rechute, car la situation continue de s’empirer de jour en jour pour les États-Unis : dette publique vertigineuse, chômage et pauvreté de masse, paralysie politique, perte d’influence, etc. Pourtant, cette rechute n’arrive toujours pas. Certes, les « mesures exceptionnelles » d’aide à l’économie (taux d’intérêt au plus bas, dépense publique, rachat de dette, etc.) sont toujours en vigueur. Mais contre toute attente et à l’encontre de tout jugement objectif et rationnel, les marchés semblent toujours faire confiance aux États-Unis. En réalité, le système ne tient plus sur la confiance mais sur le calcul du meilleur moment pour se dégager et les moyens de tenir jusque-là.

Fini le temps où la Chine défiait les États-Unis de faire un second tour de quantitative easing (1) : le monde semble s’accommoder du fait que ce pays creuse encore sa dette et s’oriente inéluctablement vers le défaut de paiement, pourvu qu’il soit debout et ne fasse pas encore trop de vague. Pourquoi les autres pays ne pressent-ils pas les États-Unis à réduire leur déficit, mais au contraire se réjouissent (2) lorsque l’accord sur la fiscal cliff maintient le statu-quo ? Pourtant personne n’est dupe, la situation ne peut pas durer éternellement, et le problème central de l’économie mondiale est bien les États-Unis et leur dollar (3).

La dette publique de différents pays en nombre de mois de recettes publiques (4)

Source : LEAP / European Commission, ONS, FRB


Selon l’équipe de LEAP/E2020, les différents acteurs cherchent à gagner du temps. Pour les marchés, il s’agit de profiter au maximum des largesses de la Fed et du gouvernement américain afin de faire des profits faciles ; pour les pays étrangers, il s’agit de découpler au maximum leurs économies de celle des États-Unis afin de pouvoir se mettre à l’abri au moment du choc à venir. C’est ainsi par exemple que l’Euroland en profite pour se renforcer et que la Chine en profite pour écouler ses dollars dans des infrastructures étrangères (5) qui vaudront toujours mieux que des billets verts lorsque le dollar sera à terre.

Accélération du tempo et accumulation des défis

Mais cette période de mansuétude complice touche à sa fin à cause de pressions intenses. Il est intéressant de remarquer que les pressions ne viennent pas vraiment de l’étranger, confirmant notre analyse ci-dessus ; celles-ci sont plutôt de deux natures, internes et financiaro-économiques.

D’une part, c’est la bataille politique interne qui menace le château de cartes. Si Obama semble traverser une période de grâce politique face à un camp républicain en apparence dompté, la bataille reprendra plus violente que jamais à partir de mars. En effet, si les représentants républicains seront sans doute obligés de voter l’augmentation du plafond de la dette, ils feront payer cher à Obama cette « capitulation », en cela poussés par leur base électorale dont une moitié souhaite en fait un défaut de paiement américain considéré par eux comme la seule solution pour se libérer de l’endettement pathologique du pays (6). Les républicains comptent donc en découdre sur les nombreux dossiers et défis qui s’annoncent : du côté social, régulation des armes à feu (7), remise à plat de l’immigration et légalisation de 11 millions d’immigrés illégaux (8), réforme du système de santé, et plus généralement questionnement du rôle de l’État fédéral ; du côté économique, baisse des dépenses, règlement de la dette (9), fiscal cliff « reloaded » (10), etc… Tous ces dossiers sont au programme des quelques mois qui viennent et le moindre accroc peut s’avérer fatal. Étant donné la pugnacité des républicains et plus encore de leur base, c’est plutôt l’espoir qu’il n’y ait pas d’accroc qui relève de l’utopie.

D’autre part, ce sont les marchés internationaux, Wall Street en tête, qui menacent de ne pas renouveler leur confiance dans l’économie américaine. Depuis l’ouragan Sandy et surtout depuis l’épisode de la fiscal cliff qui n’a réglé aucun problème, les analyses pessimistes et les doutes se font de plus en plus forts (11). Il faut garder à l’esprit que les marchés boursiers sont apatrides et, même domiciliés à New York, n’ont qu’un seul but, le profit. En 2013, le monde est suffisamment vaste pour que les investisseurs et leurs capitaux, telle une volée de moineaux, s’échappent vers d’autres cieux à la moindre alerte (12).

Alors que l’accord sur le plafond de la dette en 2011 réglait la question pour 18 mois (13), celui sur la fiscal cliff ne reporte le problème que de 2 mois. Alors qu’on a senti les effets de QE1 pendant un an, QE3 n’a eu d’effet que quelques semaines (14). Avec en outre l’agenda chargé des négociations à venir, on le voit, le tempo accélère significativement, signe que le précipice approche et la nervosité des acteurs avec.

Performance du S&P500 lors des différentes opérations de quantitative easing

Source : ZeroHedge/SocGen


Mars-juin 2013, tension extrême : la moindre étincelle met le feu aux poudres Outre ces défis américains, le monde entier a également de nombreuses épreuves à traverser. Là encore, ce sont avant tout des défis économiques. Ce sont notamment le Japon et le Royaume-Uni, éléments clés de la sphère d’influence américaine, qui luttent pour leur survie, tous deux en récession, avec des dettes insoutenables, une épargne des ménages au plancher et sans perspective de solution à court terme. Nous examinerons en détail ces deux pays dans la suite. Mais c’est également une économie brésilienne au ralenti (15), des taux d’inflation difficiles à gérer dans les puissances émergentes, le dégonflement de la bulle immobilière au Canada, en Chine et en Europe (16), etc…

Les défis sont également d’ordre géopolitique : pour ne citer que trois exemples, les conflits africains au nombre desquels bien sûr l’intervention de la France au Mali, les conflits et la confrontation indirecte des puissances au Moyen-Orient autour de la Syrie, d’Israël et de l’Iran, ainsi que les tensions territoriales autour de la Chine que nous examinerons lors de notre analyse du Japon ci-après.

Tous ces facteurs, économiques, géopolitiques, américains, mondiaux, convergent vers le même moment : le deuxième trimestre 2013. Notre équipe a identifié la période allant de mars à juin 2013 comme étant explosive, à l’issue notamment des négociations aux États-Unis sur le plafond de la dette et sur la fiscal cliff. La moindre étincelle mettra le feu aux poudres, enclenchant la seconde phase d’impact de la crise systémique globale. Et des occasions de faire des étincelles, on l’a vu, il y en a beaucoup.

Quels sont alors les conséquences et le calendrier de cette seconde phase d’impact ? Sur les marchés d’abord, une chute significative s’étalera jusqu’à fin 2013. Les économies étant toutes interconnectées, l’impact va se propager à la planète entière et entraîner l’économie mondiale en récession. Néanmoins, grâce au découplage des autres pays que nous mentionnions précédemment, tous les pays ne seront pas affectés de la même manière. Car, bien plus qu’en 2008, des opportunités existent pour les capitaux en Asie, en Europe, en Amérique Latine, notamment. Outre les États-Unis, les pays les plus touchés seront donc ceux de la sphère américaine, à savoir Royaume-Uni et Japon principalement. Et, tandis que ces pays se débattront encore en 2014 avec les conséquences sociales et politiques de l’impact, les autres régions, BRICS et Euroland en tête, verront enfin la sortie du tunnel à cette époque-là.

Afin de comprendre la formation de cette seconde phase d’impact, nous étudions dans la suite les « tendances suicidaires » des quatre puissances du monde d’avant : États-Unis, Royaume-Uni, Japon et Israël. Puis nous présenterons les traditionnels « up&down » du mois de janvier, tendances montantes et descendantes pour l’année 2013, servant également de recommandations pour cette nouvelle année. Enfin, comme chaque mois, nos lecteurs retrouveront aussi le GlobalEuromètre.

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Notes:

(1) On se rafraîchira la mémoire ici (Wall Street Journal, 18/10/2010) ou là (US News, 29/10/2010).

(2) « Soulagement après l’épilogue heureux du fiscal cliff » titre ForexPros.fr (02/01/2013), « Relief at fiscal cliff crisis deal » titre la BBC (03/01/2013)…

(3) Comme identifié par LEAP/E2020 depuis 2006 dès le GEAB n°2.

(4) Le renflouement public des banques est compté dans la dette du Royaume-Uni.

(5) Les Chinois étant très actifs dans ce domaine, on en a de nombreux exemples comme le port du Pirée en Grèce, l’aéroport d’Heathrow au Royaume-Uni, en Afrique, mais aussi rachat de fleurons industriels (Volvo par exemple), etc. Voir par exemple Emerging Money (China to invest in Western infrastructure, 28/11/2011).

(6) Lire par exemple ZeroHedge, 14/01/2013.

(7) Source : Fox News, 30/12/2012.

(8) Source : New York Times, 12/01/2013.

(9) Source : New York Times, 15/01/2013.

(10) Le débat sur les coupes budgétaires est simplement repoussé de deux mois. Source : New Statesman, 02/01/2013.

(11) Comme ici (CNBC, 11/01/2013), là (MarketWatch, 14/01/2013) ou là (CNBC, 08/01/2013).

(12) Les États-Unis vont à leur tour goûter à l’ironie de l’Histoire : la dérégulation et la globalisation des marchés financiers qu’ils ont tant promues vont se retourner dramatiquement contre eux.

(13) C’est aussi à ce moment que les coupes automatiques au 01/01/2013 ont été actées pour forcer un accord bipartisan. Source : CNN Money (02/08/2011) ou Wikipédia.

(14) Pour un rappel sur ces opérations de quantitative easing, on pourra se référer à BankRate.com, Financial crisis timeline.

(15) Source : Les Échos, 05/12/2012.

(16) Voir les GEAB précédents.

today biais baissier ...


jeudi 7 février 2013

Green Draghi !...


Machiavel et les marchés

Typiquement, je me vois à la fois reprocher de verser dans une vision paranoïaque des marchés et de l’économie — ce à quoi je réponds que je suis souvent bien en-deçà de la réalité et chaque nouveau scandale financier le prouve… Ou au contraire de manquer de cynisme, et même de machiavélisme, car l’argent ne se gagne qu’en se montrant aussi tordu que le marché, me rappelle-t-on régulièrement.

En ce qui concerne les complots, il y a deux aphorismes gravés dans un coin de ma mémoire depuis une trentaine d’années. “N’accordez jamais le moindre crédit à des rumeurs de machinations politiques ou financières… jamais ! Sauf si ces rumeurs sont démenties par les principaux intéressés… ce qui se produit dans 95% des cas”.

Seuls les petits secrets doivent être soigneusement protégés de la curiosité du grand public car les grands complots le sont naturellement par l’incrédulité des foules… à plus forte raison si elles en sont les victimes.

En ce qui concerne le machiavélisme, si nous vous rendions compte au quotidien de toutes les études mensongères destinées à flouer les épargnants… de tous les coups fourrés… de toutes les manipulations sordides des cours qui ne profitent qu’aux initiés… de toutes les manifestations de lâcheté ou d’incompétence des autorités de contrôle, vous auriez du mal à digérer votre petit-déjeuner et vous ressentiriez encore des nausées au moment d’attaquer votre dîner.

Il y a une dizaine d’années, les malversations financières et tromperies délibérées étaient déjà monnaie courante si l’on s’en tient aux titres de la presse après l’éclatement de la bulle des dot.com, mais il n’y avait pas de quoi remplir les “pages roses” (le supplément économie/marchés) des quotidiens généralistes.

Aujourd’hui, manipulations et story telling ont atteint un stade industriel. Nous sommes tout surpris quand soudain les paroles se mettent à coller avec la musique (lorsque les cours se reconnectent au réel) tant les banques centrales — et en particulier la Fed — subvertissent tous les mécanismes économiques et montrent un tel dévouement au profit des banques qui ont causé tant de dégâts avec leur spéculation effrénées sur les dérivés en 2008.

En guise de riposte à ce genre d’évocation désagréable, elles ont encore accru la taille de leurs encours sur pratiquement toutes les catégories de produits à effets de levier (taux, devises, matières premières, CDS, options sur la volatilité…). De plus, les banques se sentent intégralement protégées et soutenues par Ben Bernanke et dans une moindre mesure Mario Draghi, sans oublier l’intense lobbying qu’elles mènent auprès des membres du Congrès US et des plus proches conseillers du président à la Maison Blanche.

mardi 5 février 2013

Chronique d'une catastrophe annoncée (Chronicle of a disaster in the making)

La situation européenne reste apocalyptique malgré la détente observée sur les taux d'intérêt réclamés aux pays du Sud et la progression des principales places européennes depuis près de six mois. En France, les chiffres du chômage - pourtant catastrophiques - sont sous-estimés. L'armée de travailleurs en "fin de droits", qui ne bénéficient parfois d'aucune aide, n'est pas comptabilisée. Et la situation est encore plus grave en Grèce, en Espagne, en Italie, en Grande-Bretagne. Au point qu'un scénario de vingt ans de crise, à la japonaise, ne peut être exclu.

Ce n'est pas des États-Unis que viendra le salut. Malgré des compromis successifs, la falaise budgétaire se rapproche inexorablement. Les bonnes vieilles recettes de relance keynésienne en prennent au passage pour leur grade. Le "multiplicateur" keynésien, qui veut qu'un euro de dépense publique génère deux ou trois euros d'activité, ne tient plus la route. Dopés à l'endettement public et privé (la dette totale américaine dépasse 360 % du PIB) et par des torrents de dollars déversés par leur banque centrale, les États-Unis arrivent tout juste à générer 1,5 % de croissance en 2012. Et encore. Ce chiffre tient beaucoup à sa croissance démographique. Rapporté au PIB par tête, il tombe à 0,5 %.

Mais c'est en Chine que la situation est le plus explosive. "La bulle immobilière a atteint un volume deux fois plus important que le maximum atteint par la bulle immobilière aux États-Unis en 2007. Et elle vient d'éclater", rappellent les auteurs. Contrairement à une idée reçue, l'excédent commercial chinois n'a rien d'éternel. En mars dernier, le déficit a atteint plus de 30 milliards de dollars. Face au ralentissement de son économie, la Chine pourrait jouer la carte du nationalisme pour préserver la cohésion nationale.

De fait, Pékin a annoncé en mars 2012 le doublement de son budget militaire d'ici 2015. La menace est suffisamment crédible pour que l'hebdomadaire britannique libéral The Economist lui ait consacré sa une en avril 2012 ("China's military rise").

Alors qu'en 1982 la part des salaires représentait en moyenne 67 % de la richesse nationale dans les pays de l'OCDE, elle est tombée à 57 % en 2007. Le profit des entreprises a beau augmenter, il n'est plus réinvesti faute de débouchés. Ce sont les actionnaires qui en profitent. Bilan, "les profits d'aujourd'hui" ne font plus "les investissements de demain et les emplois d'après-demain, contrairement à la fameuse maxime du chancelier allemand Helmut Schmidt.

Peut-on espérer un retour "magique" à la croissance pour équilibrer les comptes ? Ce serait se bercer d'illusions. Si nous évitons l'explosion de la zone euro, si le système bancaire anglais ne s'effondre pas, si la Chine arrive à gérer intelligemment l'éclatement de la bulle immobilière, si les États-Unis ne s'écrasent pas au pied de la falaise fiscale, nous devons miser sur une croissance zéro

Même à supposer que le PIB reprenne sa marche en avant, cela ne suffirait pas à vaincre le chômage. L'explosion de la productivité est trop forte pour permettre au marché du travail de donner du travail à chacun.

AT du 05/02/2013 : une réaction des bullots attendue au parloir ...


lundi 4 février 2013

AT du 04/02/2013


Daily : tendance baissière Les Ravens ont gagné le Superbowl et c'est pas bon ... Weekly : tendance haussière Les deux MM 20 et 7 (3563-3716) sont bien ascendantes. Les indicateurs techniques sont tous excellents. Monthly : tendance neutre La MA20 est décroissante, mais la MA7 est elle bien croissante. On est bien au dessus de la Médiane d’Andrews (3678) et on est proche de la boll sup mensuelle 3803. L’objectif est le prochain fibo 76.40% sur 3822 (correspondant plus ou moins à l’objectif du report du bas de l’anse sur la ligne d’eau en hebdo 3820. Conclusion : On termine la semaine non loin du niveau du vendredi 25/01. Les replis ont été plus conséquents mais ils ont été annihilés. On sature toujours en hebdo. Tant qu'on évolue au-dessus de 3730 pas d'alerte ID. 3710 - 3700 enfoncé 1° alerte ID 3670 - 3620 enfoncé 2° alerte ID Dessous les ventes se déclencheront. 3590 enfoncé 3° alerte ID Les prochaines résistances importantes sont les 3817 3840 et 3881 (R horizontale). R: 3780 3815-3820 3845 3880-90 3905-10 S: 3750 3775-3750 3730-3725 3715 3680-3675 3655-3650 Points clefs: 3769 - 3758 - 3777 - 3803 Suggestions trades: Bulls: A l'ouv et/ou sur et/ou MA7 3767 et/ou MA20 3736 et/ou fibo 23.6% 3687 et/ou gap 3657 Bears: A l'ouv, et/ou 3778 et/ou boll sup 3795 et/ou 3809 et/ou 3820-3825, et/ou 3840

dimanche 3 février 2013

Money …Money, I want more Money !


Il semblerait que l’argent soit la clé de la réalisation de nombreux rêves comme le voyage, les expériences, l’apprentissage..

Il répond aux besoins de sécurité pour avoir un toit, du confort, une stabilité,… et il permet de répondre aux besoins physiologiques (manger, boire, se vêtir…)

La richesse d’un individu ne se limite pas à son compte en banque ou ses biens matériels mais à ce qu’il peut apporter aux autres (en terme de vision, de connaissances, d’expériences…).

On se rend compte très souvent que l’argent n’est pas une finalité et qu’en plus, il est possible d’avoir ce qu’on désire sans forcement utiliser beaucoup de cette ressource.

L’argent n’est qu’un moyen, la vraie valeur est dans l’humain.

L’argent est loin d’être un objectif.

Beaucoup vise à améliorer leur revenu alors qu’il devrait d’abord penser à s’améliorer eux mêmes.

La poursuite de la sécurité matérielle oriente la plupart de nos décisions, à commencer par les études et la profession choisie (ou subie).

Peut être est il préférable de gagner moins et faire quelque chose que l’on aime que gagner plus dans une activité sans intérêt.

Comme dit le proverbe: « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour. »

Si l’on regarde la pyramide des besoins de l’Homme selon Maslow


D’ailleurs l’argent arrive en première et deuxième place dans la pyramide des besoins.

Il permet de couvrir les besoins physiologiques et de sécurité.

Il participe plus ou moins au besoin d’appartenance et d’estime (selon les individus et leurs valeurs), mais le besoin d’accomplissement tout au sommet est lui plus dur à atteindre.

Une fois qu’on a comblé les 4 premiers besoins, nous avons besoin de sortir du cadre matériel, pour aller au plus profond de nous même et trouver l’épanouissement total, l’accomplissement personnel.

Cet accomplissement c’est ce qu’on appelle le revenu psychique.

Ça peut être: apporter quelque chose au monde, aider les autres ou marquer une trace dans l’histoire…

C’est d’ailleurs pour cela que beaucoup de personnes gagnant de très bons salaires changent d’orientation.

Beaucoup d’entrepreneurs sont motivés non pas directement par l’argent, mais par ce désir brulant d’accomplissement, d’apporter quelque chose au monde.

Peu de personnes essayent d’être heureuses, de remplir leur vie par une activité intéressante, une passion même si elle n’est pas spécialement lucrative.

L’argent n’est pas un but, la liberté oui et on peut-être très libre avec peu d’argent.

Ne vaut il pas mieux passer une journée à bouquiner, à faire la planche à la piscine que trader pour me dire super j’ai gagné 1000€, mais j’ai rien fait de ma journée juste gagné de l’argent qui va s’accumuler sur un compte. left;" trbidi="on">

Encore plus, encore plus… pourquoi ?


L’argent ce n’est que des nombres, et les nombres ne s’arrêtent jamais, s’il faut de l’argent pour être heureux alors ta quête du bonheur risque de n’être jamais satisfaite.

La crise économique a permis d’angoisser la classe moyenne par l’instauration d’une précarité économique et psychologique.

L’image que nous renvoie les médias : pour être heureux, il faut consommer, on est bien plus heureux en Porsche qu’en Twingo, c’est une évidence qui ne souffre d’aucune contestation possible, sinon notre société s’écroule.

Pour consommer, il faut de l’argent, pour avoir de l’argent, il faut un boulot, pour avoir un boulot il faut avaler des couleuvres

Société de compétition, malheur aux vaincus, on tuerait pour garder son emploi, son salaire, son argent, sa consommation et in fine son identité dans une société marchande.

On a alors l’effet bling bling, l’important dans l’existence est l’argent qui permet d’acheter des biens de consommation qui feront envie aux autres.

N’exister que pour le regard de l’autre… et rêver d’une Rolex à 50 ans


On pourra alors jouir de sa supériorité consommatrice en vantant sa voiture, son dernier ordinateur et en attendant de son interlocuteur une forme de reconnaissance sociale et de jalousie

L’instauration du revenu de base universel et inconditionnel n’éliminera pas d’un coup de baguette magique tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés.

Cependant, en rétablissant l’autonomie de chaque personne et en reconnaissant la valeur de chaque individu, il contribuera à faire de vous des acteurs à part entière du processus de décision.

Nous aurons alors bien plus que nos rêves pour créer un monde plus beau.

Est ce que la question fondamentale n’est pas plutôt de quoi ai-je besoin à la place de qu’est ce que je désire ?

Parce qu’après tout on peut désirer des milliards de dollars mais en a-ton besoin ?


Alors attention quand même, suivre ses rêves, oui, mais de façon intelligente, sans délaisser ses besoins financiers, sinon dans la société actuelle, les rêveurs finissent par dormir sous un pont.