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dimanche 30 septembre 2012
Mais c'est quoi la crise ?
Cette nuit un cambrioleur est entré chez moi.
Il cherchait de l'argent......
Je me suis levé et j'ai cherché avec lui .....
C'est ça la crise !!!!
vendredi 28 septembre 2012
La fin de la « crise » ?
La reprise a déjà eu lieu, mais la crise est perpétuelle
Comme vous le savez, je n’aime pas le mot crise que les médias emploient pour décrire la situation actuelle. Je pense qu’il s’agit tout simplement de l’évolution normale de notre société depuis ces 30 dernières années, la classe moyenne occidentale voit son niveau de vie baisser, voir s’effondrer mais c’est dans la logique des choses, 1 milliard d’habitants dans les pays en développement ont quitté la pauvreté pour basculer vers la société de consommation, les richesses augmentent moins vite que la démographie donc par définition la part du gâteau réservé à chaque être humain va en déclinant… Et comme nous avions une énorme part du gâteau, il est normal que nous soyons les premiers touchés, c’est mathématique. S’il fallait une autre preuve, les services de Bercy ont sorti discrètement un rapport il y a deux mois précisant que le chômage pourrait refluer de manière significative en France à partir de 2050. Il nous reste encore 40 ans à manger notre pain noir.
Enfin, par définition, une crise est un moment bref donc au niveau économique au maximum un trimestre Alors que les médias ne cessent de nous rappeler que nous sommes « en crise » depuis 2007…
J’ai eu envie d’écrire cet article car hier le PIB américain a été annoncé en progression de plus 1,3 % pour le troisième trimestre et tous les journaux, stupidement, ont repris à l’unisson les dépêches Reuters et AFP disant que le PIB américain était décevant, que la crise était loin d’être finie…
Pour penser par soi-même, ce n’est pas bien compliqué, une recherche sur Google nous permet de trouver le taux de croissance des États-Unis de 2005 à 2011, cela prend 15 secondes :
Le taux de croissance des Etats-Unis de 2005 à 2011 :
3.2% (2005), 2.8% (2006), 2% (2007), 0% (2008), -2.6% (2009) 3% (2010) 1.5% (2011) 1.3% (2012 sur 3 trimestres)
Que pouvons-nous constater sur le PIB américain ?
Qu’en 2005 et 2006, alors que la fameuse crise n’était pas là, le PIB américain se trouvait aux environs de 3 % de croissance annuelle (on était alors en surchauffe de l’économie, Alan Greespan augmentait les taux pour ralentir la croissance … (peur de l’inflation).Donc 3% par an c’est déjà énorme pour une économie comme les USA (sa marge de progression est mathématiquement moins importante qu’un pays comme le Soudan par exemple). Notons donc que 3% = surchauffe pour l’économie américaine.
Effectivement nous constatons qu’il y a une crise en 2008, une récession en 2009, une reprise en 2010 de +3% qui annule la récession de 2009, un tassement de la croissance en 2011 et qu’en 2012 nous sommes sur les trois premiers trimestres de l’année à 1.3 % de hausse du produit intérieur brut américain ce qui le place juste en dessous de sa moyenne sur les 70 dernières années : la reprise économique est donc là, devant nos yeux, et la bourse ne s’y trompe pas puisque les indices américains sont quasiment au plus haut historique. J’invite donc tous ses « journalistes » à découvrir la loi d’Okun notamment… nous n’aurons plus une croissance de +5% comme dans les années 60, il ne faut plus rêver… donc le chômage est endémique, ce n’est pas une crise, il est là pour toujours, il faut s’y habituer et faire avec. Tant que l’on utilisera le mot « crise », cela donnera la fausse illusion que nous pourrions retrouver le plein emploi… C’est faux, pas de notre vivant…
Je pense que comme d’habitude les médias ont toujours six mois de retard, je me rappelle il y a deux ans quand je trouvais que tous les prix augmentaient fortement, les reportages du journal télévisé nous expliquant par A+ B que les prix n’augmentaient pas, que l’euro n’avait pas fait augmenter les prix… Pour retourner totalement leur veste quelques mois après.
Alors pourquoi les médias continuent à vouloir faire peur, à parler d’une crise ?
Tout simplement parce que depuis deux ou trois ans ils gagnent leur vie comme cela, les gens achètent les journaux, regardent plus le journal télévisé parce que c’est angoissant que c’est dans la nature humaine d’être attirée par cela. Il y a d’excellentes études universitaires américaines qui montrent que la volonté de sur angoissement est recherchée et voulue par les médias pour tout simplement faire de l’audience car la majorité des téléspectateurs est attirée par le côté violent, morbide, voyeur de la télévision.
Une émission intelligente sur Arte ne fait même pas 2 % de l’audience d’un Secret Story, ce n’est pas un jugement moral mais il faut en tenir compte de notre approche du trading : l’information que l’on nous donne est une information de caniveau que tout le monde doit comprendre.
Et cela a hélas de graves conséquences pour les jeunes traders : beaucoup cherchant des conseils, mais est-ce réellement des conseils qu’ils recherchent pour réfléchir ou bien suivre aveuglément ce que Marc bidule a dit ? J’ai vu ainsi durant tout cet été des traders obstinés se mettant à vendre à tout-va parce que Marc ou Jean-Louis a dit que c’était la fin du monde depuis 4 ans et ce faisant ainsi laminer en trois mois. Et puis il y a aussi le train-train, c’est la crise, rien ne va, on râle, c’est dans les habitudes.
Mais il y a aussi la possibilité d’une volonté inconsciente ou non de contrôler la population par les médias : il serait très délicat d’expliquer aux gens qu’il n’y a plus de crise, que les PIB mondiaux n’ont jamais été aussi important de l’histoire de l’humanité et in fine, pour eux, pour la masse grouillante, que la situation va continuer à se dégrader alors que la richesse augmente. Le mot crise est en fait un paravent qui empêche de réfléchir sur, au hasard, la répartition de la richesse en France (entre 2007 et 2012 le pouvoir d’achat des classes les plus aisés a progressé + 25 % en France), de la réalité tangible d’une dette où la banque centrale européenne prête à 0 % aux banques qui ensuite reprêtent aux États Européens à des taux entre 2 % et 6 %…
Je crois donc que pour être un bon trader il ne faut surtout pas suivre les médias généralistes voire spécialistes, ils ne sont pas là pour décrypter la réalité auprès du public mais pour faire de l’audience donc agir sur l’angoisse au mépris du bon sens.
En conclusion, la « crise » est peut-être déjà passée, du moins aux États-Unis d’Amérique, mais il faut bien comprendre que nous pouvons avoir en France un taux de croissance + 5 %, cela n’arrangera pas la situation de la population : nous nous mettrons à créer des emplois, il y aura un demi million de chômeurs en moins, mais les emplois créés seront des emplois intérimaires, précaires, mal payés. Ce type d’emploi est devenu la norme, je pense que nous raisonnons encore avec des représentations des années 60 70 qui n’ont plus aucune raison d’être. L’année dernière 90 % des emplois en France créés étaient des CDD de moins d’un mois.
Puisque nous parlons essentiellement de bourse sur ce blog, j’aimerais faire passer ce message : la situation de la bourse n’a rien à voir avec le ressenti de la population ou une situation individuelle, il faut faire abstraction de son cas particulier et des représentations angoissantes des médias (ils ont un impact que sur les petits épargnants, les gros ont des experts, réels, qui font des notes de synthèse sur la situation réelle).
Si nous regarde honnêtement les choses, jamais les entreprises n’ont réalisé autant de bénéfices, jamais elles ont pu augmenter leur productivité aussi rapidement en faisant pression sur les salaires dans les pays riches grâce, et je dis bien grâce au développement du chômage, le chômage dans les pays riches est une bénédiction pour les multinationales : elles n’ont plus à augmenter leurs cadres, leurs chercheurs… Car ils ont peur de perdre leur emploi, ils acceptent donc comme aux États-Unis des baisses de salaires ou bien travailler quelques heures en plus chaque semaine « gratuitement ».
Alors classiquement, on me répond, « mais si les gens sont au chômage ils ne vont pas acheter, cela n’arrange pas les entreprises… ». Là encore, cette vision à 40 ans de retard, elle est européocentrique , cela était valable dans les années 60 quand il n’y avait pas de mondialisation et que le marché français représentait quelque chose… pour donner une image simple : quel impact à sur les comptes de la société L’Oréal le fait que la France compte 1 million de chômeurs en plus ? Réponse : absolument aucun impact car durant la même période de temps L’Oréal a pu conquérir 50 millions de nouveaux consommateurs Chinois, Indiens, Brésiliens… qui viennent d’arriver au paradis des consommateurs, ce qui explique les bénéfices records de la très grande majorité des entreprises mondiales
En étant brutale, cette crise est une grande chance pour les multinationales qui ont pu se restructurer et faire pression sur les salaires, sur la productivité dans les pays occidentaux alors qu’en même temps s’ouvrait de nouveaux marchés juteux, avec des consommateurs avides. La France, l’Europe ne sontt plus le centre du monde et cette crise nous le montre même si nous ne voulons pas le voir. Qui sait par exemple que le Brésil, qui a vu sa pauvreté baisser de 35 % en dix ans, amenant ainsi plus de 20 millions de nouveaux consommateurs dans la classe moyenne, se place devant de très nombreux pays européens et que eux, ils n’ont pas connu la crise. Bref, la reprise économique a déjà eu lieu aux USA, mais la crise est perpétuelle pour les Occidentaux
Cet article n’a rien à voir avec une vison bull ou bear de la bourse, je préfère préciser, rassurez vous la bourse va finir par baisser, après avoir pris +50% en 1 an et en étant aux plus hauts historiques, mais cela n’aura rien à voir avec la « crise » même si Jean Louis et Marc ressortiront en clamant « vous voyez j’ai raison, le cac 40 à 2000″ ^^
Il n’y a pas de crise, nous sommes dans l’état normal des sociétés occidentales post 30 glorieuses, s’il faut attendre une croissance de +5% par an et le retour du plein emploi pour dire que la « crise » est terminée, on va attendre encore longtemps… Adaptons nous, le chômage est normal, une croissance de +1.5% est déjà un exploit… et avec +1.5% de croissance par an le chômage ne baissera pas, stagner au mieux.
Reflexion que je partage à 100% pris sur un blog : http://www.andlil.com/fin-crise-6497.html
mardi 25 septembre 2012
bear de chez bear !!!... ^_^
il n'y a pas photos : en mode classique prise d'un bon short avant la cloture malgré la hausse car throw-back ? et puis ça diverge de partout...
et en mode plus large, c'est la même histoire ; pour moi Draghi et le bon chiffre US de la confiance des consommateur ne peut eclipser les AUTRES mauvais chiffres (construction ; chiffres européens ...) et le contexte géopolitique (Chine-japon avec les navires envoyés, l'ambiance morose en Europe, la Syrie, l'Iran...)!
NO COMMENT for me for me dableeeu... Bref j'ai pris un short sur 3500 ^_^
jeudi 20 septembre 2012
La bourse va mal...
Faites-vous tatouer un Euro sur le sexe !
Ceci vous procurera 4 avantages qu'aucun autre produit ne peut vous offrir :
1) Vous ferez croître facilement votre investissement...
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4) Vous ne verrez pas d'inconvénient à ce que votre femme vous pompe vos économies.
De nos jours, il vaut mieux avoir des bourses en action que des actions en bourse !!
Votre conseiller en placement.
mercredi 19 septembre 2012
FedEx
Coté économie réelle, FedEx revoit à la baisse ses prévisions pour le trimestre prochain ce qui n'est pas une très bonne nouvelle. Cette société est considérée par les analystes comme un véritable indicateur avancé de l’économie américaine.
mardi 18 septembre 2012
oil et CAC chute soudaine...
Il se passe des événements curieux. Personne ne peut expliquer la chute du pétrole de 4$, hier soir et pas un mot dans les médias du flash qui a propulsé vers 16h48 le FCE de 3570 à 3544 en quelques secondes...
. Une grosse main a fait chuter le Brent, avec des volumes 100 fois supérieurs à la normale. Le gaz, l’essence et le wti ont suivi. Les matières premières ont enchainé
La maison Blanche dément toute décision sur un recours aux stocks stratégiques du pétrole. La bourse de Chicago dit qu’elle n’a pas d’explications. Elle a observé des ventes massives durant 30 minutes. Est-ce un gros doigt, des ordinateurs devenus fous ? Ou l’annonce d’événements plus graves ?
Y a-t-il une relation avec les événements en Asie ? .La guerre commerciale entre chinois et les US s’enflamme. Les deux pays déposent plainte à L’OMC, contre le dumping commercial de l’autre. Le conflit entre la Chine et le Japon s’envenime .La Chine menace d’arrêter les importations japonaises, 345 Mds. Tout cela sur fond de tension au Moyen Orient.
De même Les 2 picks se sont faits sur une plate forme différente de nyse euronext. Le minimum du cac sur la journée est à 3552,xx. Donc quelqu'un qui aurait placé un ordre d'achat sur le FCE à 3552 avant les 2 picks n'aurait pas été exécuté.
lundi 17 septembre 2012
Cac 17/09 "Psychological E or Q Easing?
Hello, et merci à Dan d'en avoir parlé (et confirme ce que j'ai entendu vendredi dernier ...).
C'est ce qui circule actuellement dans les couloirs de WS:
Les indices US étant au plus haut depuis décembre 2007 et 2000 je crois pour le Nas, certains économistes et/ou gestionnaires alertent les investisseurs sur la fragilité de l'économie US et sur les effets à MT-LT des dernières dispositions prises par la Fed pour relancer l'économie.
Pour tenter d'éviter une implosion socio-économique et un effondrement boursier à Wall Street avant les élections de Novembre 2012 tout en essayant de sauver sa propre crédibilité très attaquée par le camp républicain, a choisi un Psychological Easing » plutôt qu'un « Quantitative Easing ».
De la poudre aux yeux en somme pour masquer que les indicateurs sont déjà au rouge :
l'emploi ne repartirai pas, les emplois créés sont rémunérés très en-dessous des emplois perdus, la pauvreté explose et les multinationales US ont multiplié les annonces de profits en baisse pour le deuxième semestre 2012 et 2013, retrouvant les niveaux atteints en 2008-2009, typiques de période de récession.
Bref, le système politique US serai incapable à affronter ses problèmes de déficit cumulée à la « séquestration » du budget fédéral (élections présidentielles) dont les effets se font déjà ressentir dans toute l'économie US et anesthésie cette dernière.
Alors place à l'Europe puisque la décision récente de la BCE permettrai l'accéleration de l'Euroland en constituant de facto une éviction de l'influence US du coeur de la construction européenne.
Redoublons de vigilence, car l'adage dit "il n'y a pas de fumée sans feu" et "qu'un trader prévenu en vaut deux".
mardi 11 septembre 2012
Commerce Mondial ...Rien ne va plus ,d'après le BDI !
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