dimanche 10 juillet 2011

La volatilité croissante liée à l'informatisation



Il est intéressant de constater que tous les outils et modèles financiers rendent le système nettement plus instable que dans les 40 ans précédents ; les opérateurs « informatisés » étant nettement plus enclins à la panique ou, plutôt, à l’euphorie (6 « maxi-hausses » très récentes dans les 7 « maxi-mouvements » depuis trente ans). L’indice américain S&P 500 (de Standard & Poor’s) a connu une évolution très proche.
On peut voire que depuis 1995, la bourse a abandonné son rôle de valorisation d’actions d’entreprises dans une perspective de rapport à long terme, pour se transformer en véritable casino informatisé (à New York, la durée moyenne de détention d’une action est de 22 secondes – une partie du capital tournant très vite), la bourse étant désormais le repaire de hordes d’ordinateurs, qui manipulent allègrement les cours.

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